Devenir client

Vous êtes déjà client ? Nous vous invitons à contacter votre banquier privé. 
Vous n’êtes pas client mais aimeriez en savoir plus ? Merci de remplir le formulaire ci-dessous.

*Champs obligatoires

Contacts locaux

France : +33 (0) 1 53 43 87 00 (9h - 18h)

Luxembourg : +352 47 93 11 1 (8h30 - 17h30)

Monaco : +377 97 97 58 00 (9h/12h - 14h/17h)

Réclamations

Weekly Update - Nouvelles tensions sur les taux d’intérêt

Les taux d’intérêt se sont de nouveau tendus depuis début septembre, dépassant pour la plupart leur pic depuis la Grande Crise Financière de 2008. Quatre raisons expliquent ce mouvement : (i) une économie américaine qui continue de surprendre par sa vigueur, (ii) la remontée des prix du pétrole (même si ils se sont détendus ces derniers jours) qui fait craindre de nouvelles tensions sur l’inflation (même s’ils se sont détendus ces derniers jours) (iii) la communication toujours dure des principales banques centrales et (iv) les discussions budgétaires dans différents pays qui ravivent les craintes de soutenabilité de l’endettement public. Les taux souverains à 10 ans ont avoisiné 4,8% aux Etats-Unis, 3% en Allemagne et 3,5% en France. Le mouvement de hausse est plus contenu au Royaume-Uni, où les taux restent élevés et proches de 4,6%. Les tensions se sont particulièrement accentuées sur les obligations italiennes, avec un écart de taux par rapport à l’Allemagne proche de 200 points de base.

Nous maintenons sur notre scénario central d’une croissance qui résiste mais s’essouffle. Les entreprises et les ménages continuent de disposer de liquidités permettant d’amortir, au moins en partie, ce nouveau resserrement des conditions monétaires et financières. En outre, la résistance des marchés du travail ainsi que le tassement de l’inflation soutiendront le pouvoir d’achat aux ménages. Nous notons cependant un risque d’ajustement budgétaire plus marqué, notamment en zone euro, qui pèsera sur les perspectives de croissance. Par ailleurs, ce mouvement de hausse des taux fait ressurgir le risque d’instabilité à l’image des tensions connues au Royaume-Uni il y a un an ou sur les banques régionales américaines de mars.

Un momentum de marchés actions moins favorable sans remise en cause de notre appréciation des valorisations. La hausse du prix du pétrole depuis le début du mois de septembre avait dans un premier temps pesé sur les marchés actions – à l’exception des secteurs énergétiques. L’accélération de la hausse des taux  plus récemment a prolongé le mouvement baissier. De fait, les marchés actions européens sont désormais inférieurs à leurs moyennes mobiles sur 200 jours (les marchés américains en sont proches) – un signe traditionnellement avant-coureur de faiblesse persistante. Mais l’appréciation des valorisations qui restent inchangées. En absolu (prix / revenus estimés) comme en relatif aux taux à 10 ans (prime de risque), les marchés actions américains étaient chers – mais pas sur des niveaux inédits - avant les turbulences de marchés récentes. Les marchés européens étaient eux plus attractifs en valeur absolue mais, en relatif aux taux, leurs valorisations apparaissaient également  historiquement élevées. La baisse récente des marchés actions et obligataires n’est pas suffisante pour modifier radicalement ces niveaux de valorisations, ni leurs niveaux d’attractivité relative.

Nous restons confiants sur notre positionnement stratégique équilibré entre actions et obligations. Ces nouvelles tensions sur les taux d’intérêt s’accompagnent d’une baisse conjointe des marchés actions et obligations ainsi que d’une dépréciation de l’euro face au dollar. A ce stade, notre positionnement très diversifié nous permet de nous protéger au mieux des turbulences. Nous restons cependant très vigilants, afin d'être réactifs face aux évolutions de la situation.

Dans les événements marquants de la semaine, nous avons choisi d'évoquer la baisse du cours du pétrole ainsi que le rapport emploi américain.

 

Lire l'intégralité de l'article