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Weekly Update - Une activité et une inflation résiliente, un risque de davantage de resserrement monétaire

Les données d’enquête et d’activité des deux premiers mois de l’année pointent vers des économies résilientes en Europe et aux Etats-Unis, avec une reprise de l’activité des services. Ces mêmes données pointent aussi vers des marchés du travail toujours très dynamiques, avec des pressions sur les salaires et l’inflation des services. A la vue de ces éléments, les marchés monétaires commencent à prévoir des taux d’intérêts plus élevés et un pivot qui interviendrait plus tard.

Une activité économique qui résiste. Les données économiques des deux premiers mois du trimestre confirment le scénario d’atterrissage en douceur. En effet, les indices PMI composites en zone Euro et au Royaume-Uni, au mois de février, sont revenues en zone d’expansion, avec un indice à 52 et 53 respectivement. Cette amélioration reflète principalement l’amélioration des perspectives du secteur des services, tant sur le plan de l’activité effective que sur les perspectives d’activité. Du côté du secteur manufacturier, ces enquêtes pointent encore vers une contraction modérée. Aux Etats-Unis, l’indice PMI composite est retourné en zone d’expansion, reflétant aussi une amélioration des services.

Des marchés du travail dynamique et une inflation forte. Si les données d’activité sont au-dessus des attentes, les données d’emploi et d’inflation restent, elles aussi, au-dessus des attentes. En effet, les composantes de l’emploi restent dans la zone d’expansion pour le secteur des services et de l’industrie, signifiant que les plans d’embauche des entreprises sont en hausse. Ces données confirment que les marchés du travail sont encore tendus, avec des taux de chômage au plus bas et un niveau d’offres d’emploi non pourvues toujours importants. Ces tensions du marché du travail continuent de se propager à l’inflation, notamment à celles des services, où les enquêtes PMI indiquent une poursuite de l’accélération des prix dans les mois à venir. Le seul répit à l’inflation viendrait des prix des biens, qui continueraient leur modération dans un contexte de baisse de prix de l’énergie et de niveau de stocks importants.

Un risque de plus de resserrement monétaire. Alors qu’en début d’année, les marchés monétaires prévoyaient la fin du cycle de hausse de taux aux Etats-Unis et en Europe, la bonne tenue de l’activité et de l’emploi, ainsi qu’une inflation des services qui tarde à se modérer, se traduit par un ajustement des taux d’intérêts. En effet, ce scénario économique pourrait conduire la Fed, BCE et BoE à poursuivre leur cycle de resserrement et maintenir des conditions restrictives pour plus de temps. D’ailleurs, quelques responsables des banques centrales ont déjà évoqué que des hausses de taux supplémentaires seraient nécessaires. Ainsi, les marchés monétaires ont commencé à prévoir 50pb de hausse de taux supplémentaires par rapport à il y a un mois et un pivot pour courant 2024. Au total, nous continuons à privilégier un scénario de soft landing pour les économies développées avec une inflation sous-jacente qui ne convergera que progressivement, conduisant les banques centrales à maintenir effectivement des conditions restrictives en 2023.

Dans les événements marquants de la semaine, nous avons choisi d'évoquer les minutes de la Fed ainsi qu'un focus sur les résultats des entreprises européennes.

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Juan Carlos Mendoza Diaz Economiste et Stratégiste Société Générale Private Banking