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Comprendre les Produits Structurés - Paroles d'Experts

Notre vidéo "Paroles d'Experts" consacrée aux Produits Structurés, par nos experts SGPB Denis Groven, Responsable de l'Ingénierie des Produits Structurés, et Justine Tassart, Responsable Adjointe de l'Ingénierie des Produits Structurés.

Denis Groven : Les produits structurés font aujourd’hui partie intégrante du paysage d’actifs proposés par les différents acteurs du secteur financier tels que les banques, compagnies d’assurances ou encore les gestionnaires de patrimoine. Un produit structuré est une solution d’investissement sur-mesure. Il repose sur la combinaison d’instruments financiers permettant d’être exposé à l’évolution des marchés : actions, indices boursiers, taux d’intérêts, matières premières ou encore fonds. Construire des produits sur-mesure permet d’optimiser le couple risque / rendement en fonction des anticipations, des objectifs et des contraintes de l’investisseur. A la différence de la plupart des investissements traditionnels telles que les actions dont la valeur fluctue en fonction de l’offre et de la demande, la performance d’un produit structuré à son échéance est prédéfinie par une formule mathématique. Afin de mieux appréhender ces produits, regardons ensemble les grands principes qui régissent leur construction.

Les deux grandes briques essentielles

Justine Tassart : Les produits structurés combinent deux types d’instruments : un actif obligataire et un actif optionnel. L’ actif obligataire permet de fournir un niveau de garantie ou de protection du capital à l’échéance du produit. L’actif optionnel, lui, permet d’obtenir une exposition à la performance d’un instrument financier de référence que l’on appelle le sous-jacent, comme un indice boursier, par exemple.

Denis Groven : Et dans le détail, que sont ces deux composantes ? 

Justine Tassart : Pour ce qui est de la composante obligataire, celle-ci est constituée d’une obligation dite zéro-coupon, émise par l’établissement bancaire chargé de la construction du produit structuré. Contrairement à une obligation classique, une obligation zéro-coupon ne verse pas de coupons à l’investisseur au cours de son cycle de vie. En contrepartie, l’investisseur achète cette obligation zéro-coupon à un prix décoté. Le cumul des coupons lui sera reversé à l’échéance, ce qui lui permettra de récupérer le capital investi.

Denis Groven : Très bien, et la composante optionnelle ?

Justine Tassart : Une option est un contrat entre un acheteur et un vendeur qui donne le droit à son détenteur d’acheter ou de vendre un actif à un prix prédéterminé et à une date définie. Selon l’évolution des marchés financiers, cette option peut à maturité n’avoir aucun impact, apporter une perte ou un rendement. 

Denis Groven : Très bien, mais concrètement, comment ces deux grandes briques sont-elles combinées pour créer un produit structuré ?

Justine Tassart : Très bonne question. Pour mieux le comprendre, étudions à présent comment sont construites deux grandes familles de produits structurés : les produits avec une garantie en capital et les produits avec un risque de perte en capital.

Les produits structurés à capital garanti

Justine Tassart : Comme leur nom l’indique, les produits à capital garanti offrent à l’investisseur la garantie de récupérer le montant de son investissement à l’échéance, peu importe la performance de l’actif sous-jacent. Prenons un exemple.  Un investisseur souhaite bénéficier d’une exposition aux marchés actions européens sans mettre son capital à risque à l’échéance. Il décide, en fonction de ses contraintes personnelles et de ses anticipations, d’investir 100 euros dans un produit de maturité 5 ans. 

Denis Groven : Comment va-t-on structurer ce produit pour répondre à son cahier des charges ?

Justine Tassart : Nous allons répartir ces 100 euros dans les deux grandes briques que nous avons évoquées plus tôt, la brique obligataire zéro-coupon et la brique optionnelle. 90 euros vont donc être placés dans une obligation zéro-coupon de maturité 5 ans. A l’échéance du produit, ces 90 euros vaudront 100 euros. La protection du capital est donc assurée par cet instrument.

Denis Groven : Les 10 euros restants vont donc être investis dans l’actif optionnel n’est-ce pas ?

Justine Tassart : Tout à fait, ces 10 euros vont nous permettre d’acheter une option de maturité 5 ans avec comme sous-jacent l’indice d’actions européennes sélectionné. Cette option permet d’exposer l’investisseur à la potentielle hausse de l’indice à l’échéance des 5 ans, conformément à son cahier des charges.

Denis Groven : Et que se passe-t-il à maturité ? 

Justine Tassart : A l’échéance du produit, deux scénarios sont possibles. Si le marché est monté, l’investisseur va recevoir l’intégralité de son capital plus un rendement correspondant à 100% de la hausse de l’indice. En revanche, si le marché a baissé, l’option n’a plus de valeur. Mais l’investisseur est bien assuré de récupérer son investissement initial grâce à la composante obligataire du produit.

Denis Groven : C’est très clair ! Nous avons pris l’exemple d’un indice boursier, mais il est également possible de structurer des produits à capital garanti dont le rendement est indexé aux taux d’intérêts.
Qu’en est-il des produits présentant un risque de perte en capital à l’échéance ?

Les produits structurés avec risque de perte en capital à l’échéance

Justine Tassart : L’autre grande famille de produits structurés est constituée des produits sans garantie du capital. En échange de ce risque de perte en capital, l’investisseur pourra prétendre à un rendement plus élevé. La protection du capital pour ce type de produit est dite conditionnelle, c’est-à-dire qu’elle va dépendre du niveau de l’actif sous-jacent à la maturité du produit.

Denis Groven : Ce sont les fameux produits avec barrière de capital ?  

Justine Tassart : Tout à fait, là encore, soulignons que ces produits reposent sur la combinaison d’une obligation zéro-coupon d’une part, et d’autre part d’une ou plusieurs option(s) permettant de générer le rendement : ce dernier peut être périodique ou in fine, garanti ou conditionnel. Toutefois, à l’inverse des produits à capital garanti, ici des options sont également utilisées pour mettre en place des barrières de capital. 
Prenons l’exemple d’une barrière à -40%.  Dans ce cas, cela signifie que l’on va créer un produit permettant de récupérer son capital si, à maturité, l’actif sous-jacent n’a pas baissé de plus de 40% depuis le lancement du produit. A l’inverse, si à maturité l’actif sous-jacent a baissé de plus de 40% depuis le lancement, l’investisseur est exposé à un risque de perte en capital correspondant à la baisse du sous-jacent sur la période. L’investisseur peut donc perdre une partie ou la totalité de son capital à l’échéance.


Denis Groven : Si vous êtes intéressé(e) par les produits structurés et souhaitez plus d’informations sur ces solutions, Société Générale Private Banking peut vous accompagner. Le groupe Société Générale dispose d’équipes d’ingénieurs dont la spécialité est de construire ces produits. Ils travaillent sur les structures et les sous-jacents les plus adaptés aux conditions de marché. N’hésitez pas à prendre contact avec votre Banquier Privée pour en savoir plus.

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