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Comprendre l'investissement responsable #10 - Zoom sur l'investissement d'impact

Découvrez le neuvième épisode de nos podcasts ISR.

Claire Douchy : Bonjour à tous et bienvenue dans ce dixième épisode de notre podcast « Comprendre l’Investissement Responsable ». Dans cet épisode nous allons nous intéresser à l’investissement d’impact. Je suis Claire Douchy, responsable des offres et des projets positifs et durables de la banque privée Société Générale et je suis très contente d’accueillir aujourd’hui Max Thillaye du Boullay, expert en philanthropie et délégué général de la Fondation du groupe Société Générale.

Claire Douchy : Max, dans le cadre de votre activité, vous êtes amené à sélectionner des organisations d’intérêt général qui poursuivent toutes un but social ou environnemental. Je vous ai souvent entendu parler d’impact ; pouvez-vous revenir à cette notion, s’il vous plaît ?

Max Thillaye du Boullay : Bonjour Claire. Oui la notion d’impact n’est pas toujours facile à appréhender et elle est souvent confondue avec le suivi de l’activité. J’ai l’habitude de définir l’impact comme étant l’effet final que produit une action sur des bénéficiaires, effet qui aura été recherché à l’avance et répondant à un enjeu clairement identifié. Par exemple, pour des jeunes en décrochage scolaire, l’effet recherché sera de les remettre dans un projet de vie (étude ou emploi), ou bien pour des personnes sortant de prison, l’effet recherché sera de les réinsérer dans le monde du travail. Une des clefs de l’impact est du reste sa mesure.  Revenons à notre exemple de la lutte contre le décrochage scolaire, un thème qui me tient particulièrement à cœur. Dans ce domaine on a établi une relation entre les enfants qui n’avaient pas de projet d’avenir ou qui ne pouvaient pas se projeter dans un métier et la probabilité qu’ils ont de décrocher scolairement. Une association que nous soutenons à la Fondation a identifié qu’un moyen de leur redonner l’envie d’apprendre était de les mettre en contact avec des professionnels passionnés par leur métier. Cette organisation met en place dans les collèges des sessions de témoignages très puissants réalisés par des professionnels plusieurs fois dans l’année.  La mesure de l’impact que nous avons définie ensemble est de vérifier que l’action avait bien un impact sur le long terme sur le taux de décrochage. Pour faire ce constat, on peut comparer la situation d’enfants d’un certain profil qui n’auraient pas bénéficié de l’action de cette association avec celle des enfants au même profil qui en ont bénéficié. La mesure de l’activité intègre quant à elle le nombre d’enfants ayant bénéficié des témoignages par exemple, ou le nombre de personnes ayant témoigné.

Claire Douchy : C’est très clair Max, merci beaucoup. Votre explication nous est précieuse. Voyons comment cela se replace dans le domaine des investissements d’impact…

Max Thillaye du Boullay : On trouve en effet de plus en plus de produits d’investissement qui parlent d’impact. La définition qu’en donne le GIIN, le « Global Impact Investing Network » est très claire : ce sont des investissements réalisés dans l’intention de produire un impact social ou environnemental mesurable en même temps qu’un profit financier. Outre le rendement financier, on caractérise les investissements à impact avec trois mots : l’intentionnalité, l’ « additionalité » et la mesure d’impact. Voyons chacun de ces trois termes. L’intentionnalité de l’investisseur, c’est le fait qu’il identifie une cause à résoudre au moyen de son investissement. Par exemple la cause de l’insertion professionnelle, ou la lutte contre le mal logement. L’additionnalité veut dire que l’apport de financement par l’investisseur permet l’impact, et que sans lui, l’effet recherché sur les bénéficiaires n’aurait pas été possible. Par exemple, en apportant tant de moyens financiers à l’entreprise d’insertion, on va pouvoir réinsérer tant de personnes en plus.  Et la mesure d’impact, nous l’avons vu, concerne des éléments de mesure, pas toujours faciles du reste, à caractériser selon la nature du projet. Ces trois critères permettent de distinguer l’investissement d’impact de l’investissement thématique, qui est l’une des approches de l’investissement socialement responsable (ISR). Dans l’investissement thématique, on vise d’investir dans des entreprises dont l’activité couvre un ou deux domaines du développement durable. Par exemple, dans des produits thématiques dans le secteur de l’eau, on sélectionne et on finance des entreprises qui opèrent globalement à améliorer l’accès à l’eau, à l’économiser, à la rendre potable, etc… Si l’intention de l’investisseur est de permettre avec son investissement de donner accès à l’eau à des personnes qui en sont privées, on peut effectivement penser que les entreprises sélectionnées remplissent en partie cet objectif. Mais il sera difficile de prouver l’additionnalité, c'est-à-dire, en quoi les capitaux apportés ont effectivement servi à donner accès à l’eau à plus de personnes qui en sont privées. Les capitaux auront peut-être aussi été investis dans un autre domaine comme le remplacement ou l’entretien de réseaux existants. Et il sera encore plus difficile de donner un impact mesurable à l’effet recherché c'est-à-dire : apporter l’eau potable à ceux qui en sont privés.  En résumé, on peut dire que pour un même effet social, l’investissement thématique permet de penser qu’il sera peut-être atteint et de manière diffuse et non mesurable, alors que l’investissement d’impact le prouvera. Ces investissements d’impact ne sont pas encore accessibles aux particuliers car les risques associés sont importants et multiples. Chez Société Générale Private Banking, nous souhaitons accompagner nos clients dans le domaine de l’impact et explorons actuellement toutes les pistes pour proposer des solutions robustes participant au financement d’une économie plus durable tout en ayant un profil de risque en ligne avec leurs attentes.

Claire Douchy : Merci encore Max pour votre éclairage, grâce à vous, nous avons vu que les logiques d’impact du domaine de l’intérêt général pouvaient être étendues au domaine de l’investissement. Au revoir et à très bientôt !

Max Thillaye du Boullay : Je vous en prie Claire, tout le plaisir était pour moi, au revoir !

Claire Douchy : Dans le prochain épisode nous verrons un autre thème très intéressant : celui du calcul de la température des portefeuilles.


Ce podcast fait partie d’une série d’épisodes proposée par Société Générale Private Banking pour « comprendre l’investissement responsable ». Il est disponible sur les plateformes de streaming Spotify et Apple Podcasts via l’émission "#Private Talk by Societe Generale Private Banking" et sur notre site internet www.privatebanking.societegenerale.com. N’hésitez pas à vous abonner pour être informé de la sortie du prochain épisode et à en parler autour de vous.

 

 

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Claire Douchy Directrice des engagements sociétaux et des projets responsables

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