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Festival Photo Days à Paris - rencontre avec Emmanuelle de L'Ecotais, fondatrice et directrice

Laurent Issaurat, Responsable de notre service Art Banking, a interviewé Emmanuelle de L’Ecotais, fondatrice et directrice de Photo Days, un festival parisien qui fait dialoguer la photographie contemporaine et les lieux atypiques. Son édition 2022 a lieu du 15 octobre au 11 novembre.

Depuis trois ans, le festival Photo Days fait dialoguer photographie contemporaine et lieux atypiques, à Paris et en Ile-de-France. Laurent Issaurat, Responsable des services Art Banking chez Société Générale Private Banking, a rencontré sa fondatrice et directrice, Emmanuelle de L’Ecotais. Elle nous raconte avec passion la genèse de ce festival, dont les contours ont été très liés aux contraintes imposées par la crise sanitaire, et nous offre une plongée dans les rendez-vous phares de l’édition en cours, de la secrète rotonde Balzac, à l’hôtel de Sauroy, dans le Marais, en passant par le Musée de l’Armée, le Centre Pompidou et les galeries de Saint-Germain-des-Près… Ce panorama très complet de Photo Days 2022 (15 octobre – 11 décembre) est à lire ci-dessous ou à écouter.

Laurent Issaurat : Bonjour, je m’appelle Laurent Issaurat, je suis en charge des activités Art Banking de Société Générale Private Banking. Nous avons aujourd’hui le grand plaisir de recevoir Emmanuelle de L’Ecotais. Emmanuelle de L’Ecotais a fondé et dirige le festival de photographie Photo Days, dont la première édition remonte à 2020. 2022 sera donc la troisième édition de ce formidable festival, qui se tient principalement à Paris, mais pas exclusivement, d’après ce que j’ai compris. Emmanuelle de L’Ecotais a derrière elle une longue carrière dans le monde de l’art : elle est historienne de l’art et conservatrice du Musée National d’Art Moderne, département Photographie, ainsi qu’au sein du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris depuis vingt-cinq ans. Emmanuelle, je vous souhaite la bienvenue aujourd'hui parmi nous !

Emmanuelle de L’Ecotais : Merci beaucoup, je suis ravie d'être là.

Laurent Issaurat : Nous sommes très heureux de vous recevoir aujourd'hui pour parler de ce festival. Pourriez-vous nous dire quelques mots de la genèse de Photo Days, comment est née l’idée de ce festival ?

Emmanuelle de L’Ecotais : L’idée de ce festival est née du fait que le Mois de la Photo, qui a existé pendant quasiment trente ans en France et qui était à l'origine ce qu’aujourd'hui tout le monde connaît sous le nom de Paris Photo, a disparu en avril 2017. Ce Mois de la Photo a vraiment précédé les foires de la photographie. Il m'a semblé que cela avait laissé un grand vide dans notre vie culturelle française et parisienne en particulier, et donc j'ai eu envie de le relancer. L'idée, n'était évidemment pas de faire exactement la même chose. Comme vous le savez sans doute, le Mois de la Photo était une biennale et puis régulièrement, il y avait un thème. Donc l'idée, c'était vraiment d'inventer quelque chose de nouveau. Par ailleurs, c'était un contexte assez particulier. Ma première ambition était d'ouvrir des lieux habituellement fermés au public pour faire des commandes à des artistes qui entrent en résonance avec l'histoire de ces lieux. Cela se voulait donc être un « petit » festival, on va dire, mais un vrai soutien à la création contemporaine. Et puis l'actualité en a décidé autrement puisque le COVID est arrivé au moment où je mettais en place ce festival et qu’il s'est avéré impossible d’ouvrir ces lieux atypiques. En revanche, au moment de la crise sanitaire, soutenir les galeries, notamment, s’est révélé absolument nécessaire. Et donc, en plus de cette ambition d'ouvrir des lieux atypiques, c'est devenu aussi un parcours à travers les galeries parisiennes, qui, comme elles étaient considérées comme des commerces de proximité, ont eu le droit d'ouvrir après le premier confinement, dès le 1er décembre 2020. Donc c'est vraiment ce contexte très particulier qui a changé la face du festival tel que je l'avais imaginé à l'origine.

Laurent Issaurat : Et on imagine bien, et on comprend de ce que vous dites, que parmi les participants il y a des institutions, des lieux que vous qualifiez d’« atypiques ». Pouvez-vous nous dire ce que vous entendez par-là, également au sujet des galeries ? Pourriez-vous nous parler un peu plus, de ces galeries, justement ? De combien parle-t-on, où sont-elles situées, est-ce à Paris intramuros principalement, quelles sont les institutions… Et pourriez-vous revenir aussi sur cette idée de lieu « atypique » en général : de quoi parle-t-on précisément ? Pourriez-vous nous donner quelques exemples ?

Emmanuelle de L’Ecotais : Le premier exemple qui est pour nous, déjà un exemple historique parce qu'il est récurrent depuis trois ans, c'est la rotonde Balzac. Cette rotonde est située dans les jardins de l'hôtel de Rothschild à Paris, dans le 8ème arrondissement, et est connue pour avoir été pendant de nombreuses années le Centre national de la Photographie. Typiquement, c'était un lieu absolument méconnu des Parisiens en général, même du monde culturel, puisque même le directeur de la Maison de Balzac, qui est située dans le 16ème arrondissement, Yves Gagneux, n'avait jamais entendu parler de cette construction. Et pour cause, puisque depuis un siècle, en fait cette petite rotonde, qui avait été construite par la baronne de Rothschild, était fermée et servait de hangar au jardinier, pour vous dire... Tout le travail de Photo Days a été de faire vivre à nouveau ce lieu et de le faire connaître en faisant appel à des artistes contemporains, en leur demandant de réfléchir à Balzac. Donc voilà un exemple assez parfait, je dirais, de ce qu'on arrive à faire aujourd’hui. On a un lieu qui est très compliqué parce qu’il vient d'être restauré, en 2020 ; on ne peut absolument pas ni percer les murs, ni percer le plancher ; tout est entièrement restauré à l'identique pour cette petite rotonde… et donc il faut s'adapter au lieu. C'est la première contrainte, physique et technique, qui est assez importante pour les artistes. Et l'autre chose, c'est que je demande toujours aux artistes de nous donner leur vision de Balzac. Ainsi, en trois ans, nous aurons eu trois propositions et même une quatrième cette année, puisqu’en 2022 nous avons deux expositions dans la rotonde Balzac. A chaque fois, nous avons une lecture différente de Balzac qui est faite par un artiste contemporain. Donc c'est un exemple assez caractéristique de ce que j'essaye de développer dans le cadre de Photo Days, c'est-à-dire, faire connaître un lieu. C’est un peu le mélange des Journées du Patrimoine et du soutien à la création contemporaine, en demandant à des artistes de dialoguer avec un lieu. On respecte le lieu, on ne s'en sert pas comme d'une boîte blanche, bien au contraire, on le met en valeur et on raconte une autre histoire à travers lui, tout en faisant une vraie commande à un artiste contemporain. Nous avons eu Alkis Boutlis qui est un artiste grec, l'année dernière, nous avons eu Daniel Blaufuks et cette année nous avons Yann Toma, en ce moment, et en novembre nous aurons Jean-Michel Fauquet.

Laurent Issaurat : Et parmi ces lieux atypiques, pour donner un ordre d'idée, combien y en a-t-il au programme, aujourd'hui ?

Emmanuelle de L’Ecotais : Alors cette année, nous avons également un lieu qui s'appelle weare_, est un club privé, un peu à l'anglaise, qui se situe rue du Faubourg Saint-Honoré et qui est, par définition, un lieu fermé au public. C’est l'ancien Musée du Parfum, qui avant d'avoir été le Musée du Parfum a été la Maison Christian Lacroix… donc, c'est un lieu qui est assez chargé d’histoire également. Ce club weare_ est partenaire de Photo Days aussi depuis l'année dernière et cette année, nous y exposons une artiste qui s'appelle Nancy Wilson-Pajic. C’est une artiste américaine qui vit en France depuis 1978, qui est une grande dame de la photographie, qui a eu des expositions au Centre Pompidou dès les années 1980 mais qui a été complétement oubliée depuis, malheureusement. Donc, là, on remet un peu à l'honneur son travail qui est un travail plasticien extrêmement fondateur, très avant-gardiste dans sa réutilisation des procédés photographiques, notamment du 19ème siècle. C'est une des expositions, nous produisons cette année.

Nous avons également mis en place un partenariat avec le Festival Planche Contact, qui est un festival à Deauville. Nous avons commissionné Georges Rousse pour réaliser deux installations à Deauville dans l'ancien Yacht Club. Nous avons donc produit les œuvres sur place. Le travail de Georges Rousse consiste en résumé à investir des lieux désaffectés dans lesquels il réalise une peinture qui est en fait un trompe-l’-œil - une forme d'anamorphose [image déformée que donne un miroir courbe et représentation de cette image]. Et donc l’œuvre qui reste est une photographie. Et ces photographies, nous les montrons à Paris en ce moment chez Nespresso, dans le cadre du parcours Saint-Germain-des-Prés, que Photo Days organise également. Le parcours Saint-Germain est aussi une nouveauté cette année : il investit des boutiques de luxe et des cafés parisiens.

Un autre lieu atypique que nous avons investi l'année dernière était la gare de l'Est. Nous avions demandé à Noémie Goudal de réaliser une installation in situ, sur une des grandes verrières de la façade de la gare. Une toile photographique avait remplacé la verrière et cette année, nous la recyclons en tote bags. Ainsi, l'histoire se poursuit un peu. On essaie de faire attention à ce qu'on fait, à recycler tout ce qu'on réalise. La gare de l'Est, est quelque chose de très compliqué à monter pour plein de raisons. Ce sont des installations que je souhaiterais refaire mais que je ne pourrais pas programmer à chaque édition car c'est trop lourd à gérer.

Enfin, pour revenir à cette année, nous avons une exposition de la Fondation Photo4Food dans l'espace photographique de l’hôtel de Sauroy, dans le Marais. La Fondation Photo4Foot s’est donné pour mission de mettre l'art au service des autres. Je suis très investie dans cette fondation à titre personnel. L’idée est d'aller solliciter des photographes qui donnent des photographies à la fondation, et quand cette dernière vend les photos, 100% des bénéfices vont à des associations qui distribuent des repas. Photo4Food est abritée par l'Institut de France et est parrainée par Sebastião Salgado. Elle existe seulement depuis deux ans, mais elle est très active. Quand vous achetez une photo 100€, il y a cent repas qui sont distribués, par exemple, par les Restos du cœur. Photo4Food veut remercier les artistes qui sont généreux avec elle et valorise leur travail ; nous avons publié un livre l'année dernière, et cette année, nous faisons cette exposition à l’hôtel de Sauroy, dédiée à leur œuvre, dans le cadre de Photo Days.

Laurent Issaurat : C'est une magnifique idée, formidable, bravo vraiment ! Et l'an dernier Photo Days, c'était aussi une série de circuits, de visites de galeries. Est-ce que le principe a été retenu pour cette nouvelle édition 2022 ?

Emmanuelle de L’Ecotais : Absolument ! En 2020, on avait commencé avec une trentaine de galeries dans Paris. L'année dernière, on est passé à cinquante-cinq galeries dans Paris et la première couronne, c'est à dire même Pantin et Romainville, par exemple. Cette année on continue parce que cela a énormément de succès. Le principe de Photo Days est vraiment d'inciter toutes les nouvelles générations à passer le cap et à entrer dans ces galeries. Souvent, elles sont réputées pour être des lieux un peu fermés, comme les boutiques de luxe finalement…  Boutiques luxe qui essayent, on le voit, de se diversifier et de faciliter leur accès… Très souvent, les gens n'osent pas franchir la porte des galeries pensant que ce sont des lieux exclusifs. En réalité, ce n’est pas du tout le cas ! C’est ce dont on s'est rendu compte dès 2020 d'ailleurs : on a amené énormément de gens à franchir la porte de ces lieux. On y découvre énormément de choses et notamment qu’elles font un travail sur l’art historique. Dans le milieu de l’art, nous avons connaissance de ce travail, mais, très souvent, le grand public ne le sait pas. Et il faut souligner que les galeries sont complétement gratuites, contrairement à la plupart des musées. Et ce n’est pas parce que vous rentrez dans une galerie que vous devez acheter quelque chose, bien au contraire... Donc c’est quelque chose nous avons facilité, je pense, grâce à ces visites que nous avons organisées. Ce sont des parcours un peu à la carte, organisés en petits groupes. C'est le COVID qui a voulu ça, mais finalement, ça s'est avéré être une excellente chose. On constitue des groupes de dix à douze personnes maximum et on fait des parcours par quartier ou alors par thème. Nous proposons ces parcours sur notre site Internet, ils sont ouverts à tous, gratuits. Nous guidons les gens à travers les galeries en leur expliquant le travail des artistes, nous expliquons ce qu'est un tirage photo, pourquoi il est numéroté, etc… Grâce à ça, on incite énormément de gens à peut-être à démarrer une collection de photos. En effet, on s'est rendu compte que la photographie faisait très souvent peur aux jeunes collectionneurs, justement parce que la technique, l'édition, les angoissent un petit peu. Donc on fluidifie d'une certaine manière le lien entre les galeries et le public en général. Les parcours sont donc bien sûr une initiative que nous continuons.

Laurent Issaurat : C'est vraiment très clair, merci beaucoup. Et d’un point de vue pratique, le festival va durer plusieurs semaines, n'est-ce pas ? Quelle est la date de démarrage et quand se termine-t-il ?

Emmanuelle de L’Ecotais :  Cette année, le festival, s'est un peu étendu dans le temps car, encore une fois, on s'est rendu compte avec le COVID, par la force des choses, qu’il valait mieux prendre un peu plus de temps plutôt que de raccourcir. Avec le premier confinement, on avait été amené à durer deux mois et finalement on s'est aperçu que les gens préféraient que ça soit plus long. Donc cette année, on commence le 15 octobre et on dure jusqu'au 11 décembre, avec deux thématiques. Ou plutôt une thématique et puis une « non -thématique » … La première thématique s’appelle « Photo pas Photo » ; elle tisse tous les liens entre la photographie et l'art contemporain. Par exemple, nous sommes sur de la photographie qui devient de la sculpture, de la peinture qui ressemble à de la photo, de la photo qui ressemble à de la peinture, etc… ça, c'est jusqu’au 7 novembre. Et à partir du 7 novembre et jusqu'au 11 décembre, tous les genres de la photographie sont bienvenus et il n'y a pas du tout de thématique. Là aussi, cela répond à une demande des galeries face à une forme de contrainte : toutes les programmations ayant été bousculées par la crise sanitaire, nous avons été amenés à ouvrir le champ au maximum, de manière à n’imposer aucune contrainte à l’entrée du festival. Donc, sur cette « non-thématique », tout est ouvert et toutes les galeries qui souhaitent entrer dans Photo Days sont les bienvenues. Et, je précise qu’avec Photo Days, nous ne sommes pas sur une logique de tri ou de choix. En l'occurrence, je ne fais pas de choix scientifique, il n’y a pas de comité, voyez, qui réfléchit à qui on accepte et qui on n’accepte pas. Avec Photo Days, c'est plutôt la générosité qui fait loi ! Donc, tout le monde est le bienvenu et on essaie, justement, ensuite, d'adapter nos parcours dans les galeries à la diversité de nos propositions.

Laurent Issaurat : Oui, effectivement, on peut imaginer que les artistes, leurs pratiques, doivent être formidablement divers en termes d'origines… Sont-ils internationaux ?

Emmanuelle de L’Ecotais : Oui, absolument. Il se trouve que nous nous mettons également en place un partenariat avec toutes les institutions parisiennes. Finalement, Phot Days arrive à fédérer et à servir de plateforme à tous les événements photos parisiens de l'automne. Donc, si par exemple vous souhaitez avoir l'opportunité de faire une visite des collections photos du Musée de l'Armée, sachez que nous organisons une visite privée de ces collections. Si vous voulez avoir une visite privée d'une exposition au Centre Pompidou, on en a quelques-unes aussi. On met en place des partenariats avec les institutions, et dans ce cadre-là, les institutions ont bien sûr leur propre programmation – c’est la même chose pour les galeries. Donc évidemment la diversité des propositions est immense et vous avez des artistes internationaux et des artistes français. De ce point de vue, nous sommes très ouverts, effectivement.

Laurent Issaurat : En effet, nous avons été très impressionnés l'an dernier par la profondeur du programme proposé par Photo Days... Emmanuelle de L’Ecotais, je voudrais vous remercier très sincèrement et chaleureusement, pour cet éclairage que vous nous avez donné. J'espère que cette interview suscitera l'envie de venir découvrir ce magnifique festival qu’est Photo Days.  Emmanuelle, je vous remercie !

Emmanuelle de L’Ecotais : Mais c'est moi qui vous remercie ! Et puis je serai ravie de proposer des visites guidées personnalisées, etc. ça serait un grand plaisir de faire ça en vrai avec le maximum de personnes possible. !

Laurent Issaurat : Fantastique ! Sur cette note, je pense que nous allons conclure, et encore une fois, merci Emmanuelle. Et je remercie nos auditeurs et auditrices pour leur attention… et je vous dis à bientôt !

Emmanuelle de L’Ecotais : Au revoir, merci beaucoup !

 


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Laurent Issaurat

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