Podcast "L'Art de Collectionner" - Episode #5 : L'art d'estimer
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Laurent Issaurat : Bonjour, je suis Laurent Issaurat, Responsable du Service Art Banking de Société Générale Private Banking. J’ai le plaisir de vous présenter notre série de podcasts, « L’Art de Collectionner ». Chaque épisode analyse un enjeu de la détention et de la gestion d’œuvres d’art ou d’objets de collection. Dans ce cinquième épisode nous allons nous intéresser à l’art d’estimer des objets de collection. En effet, la question de la manière dont sont établies les valorisations d’objets de collection se pose fréquemment, par exemple dans le contexte d’une future vente aux enchères, ou dans l’anticipation d’une transmission, ou encore, dans celui de l’assurance d’un objet ou d’une collection entière. Comment ces estimations sont-elles réalisées, selon quels critères, quelles méthodologies ? Pour répondre à ces questions essentielles et d’autres encore, nous avons le plaisir de recevoir Victoire Gineste, Directrice du Développement et Commissaire Priseur chez Christie’s France(1). Chère Victoire, bonjour, bienvenue à vous.
Victoire Gineste : Bonjour Laurent.
Laurent Issaurat : Victoire, j’aimerais vous poser la question de savoir ce qui fait vraiment, au fond, ce qui fait la valeur d’une œuvre d’art ou d’un objet de collection ?
Victoire Gineste : Laurent, en la matière, une remarque préalable s’impose : attention de ne pas confondre « valeur » et « prix » d’une œuvre d’art. Il faut en effet garder à l’esprit que, ce dont nous parlons dans le contexte d’une maison de vente, est la valeur sur ce que l’on appelle le marché secondaire, c’est-à-dire le prix à la revente. Au-delà de ce prix, un objet peut posséder une valeur émotionnelle, décorative, historique, symbolique - décorrélée de sa valeur financière – donc de son prix. Les œuvres d’art sont par nature des objets uniques et il faut s’intéresser à un faisceau de critères afin de pouvoir les valoriser. Il s’agit au fond de pouvoir se prononcer sur la désirabilité de l’œuvre sur un marché devenu de plus en plus sélectif.
Laurent Issaurat : Merci beaucoup Victoire pour cette remarque introductive essentielle. Maintenant, vous parliez de critères d’évaluation, quels sont-ils spécifiquement, comment appréciez-vous ces critères les uns par rapport aux autres ?
Victoire Gineste : Les deux premiers critères sont intrinsèques, propres à chaque œuvre ou chaque objet d’art : il s'agit de sa qualité et de sa rareté. Entrent en compte par exemple la notoriété de son auteur, évidemment son authenticité, sa datation, son format, le sujet représenté ou encore la technique utilisée. Ainsi, au-delà du prestige du nom de l’artiste, le marché privilégie le meilleur de sa production, ce pour quoi il est connu et donc recherché des collectionneurs. Mais des critères plus subjectifs entrent également en ligne de compte. L’évolution du goût et des styles de vie, l’air du temps et certains effets de mode peuvent avoir une influence directe sur le prix d’une œuvre. Tout comme l’écosystème entourant l’artiste : qui le collectionne, qui le défend sur le marché, est-il représenté dans les collections de grands musées, etc. ? La notion de « fraîcheur » a aussi son importance. Si une œuvre est une découverte ou une redécouverte, si elle est restée hors marché pendant plusieurs décennies ou proposée pour la première fois aux enchères, si elle est même absolument inédite sur le marché, elle n’en sera que plus désirable. A contrario, quand une œuvre reparaît trop rapidement en vente publique, elle peut subir une décote, voire ne pas se vendre. Un risque qui peut également toucher les œuvres en mauvais état de conservation. C’est un point sur lequel il convient de rester toujours très vigilant. Par provenance ou « pedigree », enfin, il faut entendre la chronologie de la propriété successive de l'objet mais aussi sa présence lors d’expositions importantes ou sa mention dans des publications de référence. Les œuvres issues de collections prestigieuses ou historiques disposent ainsi d’une sorte de supplément d’âme qui impacte positivement leur prix. Dans l’absolu, il n’existe pas un ordre d’importance entre ces différents critères, ils sont tous à prendre en considération – au fond même, chaque collectionneur, chaque acheteur les pondérera en fonction de ses propres priorités.
Estimer la valeur d’une œuvre d’art n’est certainement pas un exercice de science exacte. Lors d’une demande d’estimation, nos spécialistes étudient donc l’œuvre et les informations disponibles à l’aune de ces critères. Dans certains cas, ils doivent mener des recherches complémentaires, confrontent collégialement leurs points de vue et peuvent être amenés à solliciter des comités d’experts extérieurs ou les ayants-droits d’un artiste pour confirmer l’authenticité d’une œuvre. Lorsque la typologie de l’objet ou sa valeur y invitent, nos spécialistes sollicitent l’avis de leurs homologues dans nos bureaux internationaux, chacun apportant alors la connaissance spécifique de son marché local et du goût des acheteurs de sa région. A titre d’exemple, pour fixer l’estimation d’une œuvre du célèbre peintre franco-chinois Zao Wou-Ki, artiste très recherché par les collectionneurs asiatiques aujourd’hui, l’équipe de Paris travaille de concert avec celles de Hong Kong ou de Shangai. Pouvoir croiser les expertises sur une même œuvre à travers les continents afin de rester au plus près du marché et de la demande des acheteurs à l’échelle du globe est un élément déterminant dans un marché de l’art devenu totalement mondial.
Laurent Issaurat : On comprend mieux qu’en fait il s’agit d’une multiplicité de facteurs et de critères que vous prenez en compte. Des critères largement qualitatifs. Au plan quantitatif, quand il s’agit d’estimer financièrement un objet, comment faites-vous ? Est-ce que vous utilisez des comparables de marché Utilisez-vous des comparables de marché, c'est-à-dire des transactions similaires pour un même artiste qui auraient été réalisées à l’occasion d’autres ventes ? Quelle est votre méthode ?
Victoire Gineste : Absolument, Laurent. Avec le développement des nouvelles technologies et des bases de données en ligne, les comparables de marché font aujourd’hui partie intégrante du processus d’estimation des œuvres. Toutefois, il est nécessaire de garder à l’esprit que, pour être exploités, ces comparables doivent être interprétés par nos spécialistes et remis en contexte. C’est bien là que réside toute l’expertise.
Laurent Issaurat : Je comprends. Lorsque que vos clients vous consultent, consultent une maison comme Christie’s pour réaliser une estimation, ces clients peuvent-ils compter sur la confidentialité de l’information, et par ailleurs, ces estimations ont-elles un coût ?
Victoire Gineste : Dans notre maison, les estimations sont réalisées à titre gracieux et sont sans engagement. Ajoutons qu’elles sont strictement confidentielles. La discrétion est au cœur des relations avec les familles que nous accompagnons dans leurs projets d’estimations, d'acquisitions ou de cessions d'œuvres d'art et d’objets de collection.
Laurent Issaurat : D’accord. Le principe d’une estimation c’est en général de donner un bas et un haut de fourchette, en tout cas, dans la perspective d’une prochaine vente. Pouvez-vous expliquer à quoi correspondent ce haut et ce bas de fourchette, et en particulier, si ce bas de fourchette correspond à ce que l’on appelle par ailleurs le « prix de réserve » ?
Victoire Gineste : En cas de vente, le prix de réserve représente le minimum en-dessous duquel une œuvre ne sera pas adjugée. La loi impose que le prix de réserve ne puisse être supérieur à l’estimation basse. Il peut, d’un commun accord, être fixé en dessous de l’estimation basse. Dans la majorité des cas, nous suggérons de fixer le prix de réserve à l’estimation basse, et de rediscuter, si nécessaire, la veille de la vente en fonction de l’intérêt que suscite l’œuvre. Bien entendu, le prix de réserve est strictement confidentiel entre le ou les propriétaire(s) de l’œuvre et la maison de vente.
Laurent Issaurat : Il arrive que les recherches de vos experts débouchent sur des découvertes qui modifient significativement la valeur initialement supposée d’un objet. Pouvez-vous nous donner un exemple ?
Victoire Gineste : Oui, nous avons des exemples en abondance, mais aujourd’hui j’ai choisi de partager avec vous une histoire dans le domaine de la joaillerie. Il y a quelques années, nous avons été consultés au sujet d’une broche, issue d’une collection privée. Cette broche Art Nouveau, qui représentait une cigale, devait passer en vente avec une estimation initiale de 20 000 à 30 000 €. Mais la finesse de l’émail, sa délicate polychromie et le travail d’articulation des ailes ont retenu notre attention. Nous avons fait des recherches pour déterminer qui pouvait être à l’origine d’une pièce si raffinée et c’est ainsi que nous avons découvert le dessin d’une broche similaire dans un livre mettant la maison Boucheron à l’honneur. Nous nous sommes donc rapprochés de leurs équipes et avons obtenu la confirmation tant attendue : la cigale était bien une œuvre de la maison Boucheron. Cette dernière a alors édité un certificat pour la broche et délivré quelques informations complémentaires. La cigale qui nous avait été confiée était l’un des sept rares exemplaires réalisés dans les années 1900. L’estimation a donc été relevée à une fourchette de 50 000 à 80 000 €. Lors de la vente, cette estimation sera finalement largement dépassée pour atteindre un résultat final de 355 500€ (2), avec les frais acheteurs.
Laurent Issaurat : Quelle magnifique histoire, bravo Christie’s. Merci beaucoup Victoire pour vos explications. J’aimerais vous remercier très chaleureusement car votre éclairage aura à coup sûr été très utile pour nos auditeurs et auditrices à qui je donne rendez-vous dans notre épisode consacré à l’assurance d’œuvres d’art et d’objets de collection. Je vous dis donc, à tous, à très bientôt. Notre série « L’Art de Collectionner » est disponible sur Apple Podcasts et Spotify, via notre programme « #PrivateTalk by Société Générale Private Banking ».
(1) Christie’s est une référence internationale du monde l’art et des maisons d’enchères. Elle fait partie des partenaires de notre Service Art Banking. Pour en savoir plus sur Christies’ : cliquez ici
(2) Prix incluant la commission acheteur, ajoutée au prix marteau ; cette commission est déterminée selon un barème, publié par la maison de ventes d'enchères publié à l’avance.
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