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Podcast "L'Art de Collectionner" - Episode #4 : L'art d'acheter

Découvrez le quatrième épisode de notre série de podcasts "L'art de collectionner", dédiée à l'art de gérer une collection.

Laurent Issaurat : Bonjour, C’est un grand plaisir de vous retrouver dans notre série de podcasts « L’Art de Collectionner ». Chaque épisode analyse un enjeu de la détention et de la gestion d’œuvres d’art ou d’objets de collection. Nous retrouvons Céline Fressart, Conseillère senior en art et Directrice des projets spéciaux de la société de conseil en art 1858 Ltd, qui nous parle de l’art d’acheter des objets de collection. Bonjour Céline, bienvenue de retour parmi nous.

Céline Fressart : Bonjour Laurent.

Laurent Issaurat : Quand on parle du marché de l’art, on rêve parfois de plus-values, de découvertes quasi-miraculeuses de chef-d ’œuvres oubliés au fond d’un grenier… Avec l’explosion des records de prix, on a l’impression que chacun peut y tenter sa chance et gagner, mais qu’en est-il, en réalité ?

Céline Fressart :  C’est vrai Laurent, que si l’on en croit les actualités, il peut sembler que chaque jour amène son lot de records de vente battus, d’artistes émergents devenant une valeur sûre, ou qu’un objet acheté aux puces se révèle être un trésor. Le dénominateur commun à tous ces faits est un sentiment de hasard sous-jacent. Cela laisse croire que tout-un-chacun peut tenter sa chance sur le marché de l’art et gagner. Mais en tant que conseillère en art, ma réponse est sans appel ; le hasard a peu de place sur ce marché et les écueils sont nombreux. C’est pourquoi il est essentiel de savoir les reconnaître lorsque l’on veut acquérir un objet de façon sereine.

 

Laurent Issaurat : Je comprends. Mais alors, concrètement, comment s’y prendre pour procéder ?

Céline Fressart : De notre point de vue, il est impératif de procéder de façon disciplinée et de suivre plusieurs étapes. La première d’entre elles consiste à consulter le marché dans sa globalité. En pratique, cela signifie que, lorsqu’un client ou une cliente recherche une œuvre d’un artiste donné, pour un ordre de prix bien défini, il est utile de savoir quels sont les objets répondant à ces critères. Pour cela, on va se baser non pas sur l’offre à disposition dans une ville, une foire commerciale ou une galerie particulière, mais en regardant de façon beaucoup plus large, dans l’ensemble du marché. C’est typiquement ce que nous sommes amenés à faire, en construisant des portfolios, ou dossiers, en d’autres termes, en rassemblant plusieurs œuvres, correspondant aux souhaits de nos clients et disponibles à un moment T dans le marché global, en Europe, en Amérique, en Asie ou ailleurs. La force d’un conseil indépendant tel que le nôtre, bien entendu, c’est d’avoir accès à un univers très large de vendeurs, incluant des marchands d’art ou maisons de vente, mais aussi des particuliers en position de céder des actifs.  Le portfolio est très utile car il apporte de la transparence, de la profondeur en termes d’offre. Il permet de comparer des actifs de même nature, qui peuvent être situés en différents endroits de la planète et de préciser un choix correspondant parfaitement aux attentes de nos clients.

Laurent Issaurat : L’importance du portfolio est très claire, à présent. Une fois cette connaissance des œuvres disponibles obtenue, quelles sont les étapes suivantes ?

Céline Fressart : A la vue du portfolio, l’acheteur va en général exprimer des préférences. Certaines œuvres correspondront exactement à ses goûts, d’autres beaucoup moins. Une sélection va donc prendre forme. Partant de là, les œuvres passant au second tour du processus d’achat vont passer par toute une série de vérifications en termes de prix, titre de propriété, authenticité, provenance ou conservation. Ces contrôles sont absolument essentiels pour minimiser les risques liés à un acte d’achat dans un marché de l’art où les intérêts du consommateur sont peu ou assez mal protégés. Les conditions de vente méritent également d’être négociées avec soin, pour s’assurer que le prix envisagé pour une transaction soit cohérent par rapport aux qualités intrinsèques de l’objet et conditions de marché prévalant au moment de la transaction. Il n’est pas rare que nous soyons appelés spécifiquement à ce moment crucial du processus d’acquisition, notamment pour les collectionneurs qui souhaitent avoir un avis indépendant, dans le cadre d’une vente de gré à gré, c'est-à-dire, une vente privée, de particulier à particulier, avec ou sans intermédiaire. Malheureusement, il arrive souvent que les collectionneurs surpayent leurs œuvres en raison de l’implication d’une chaîne d’intermédiaires (chacun ajoutant sa commission au passage), ou sur la base d’arguments exagérés, voire erronés, avancés par des vendeurs peu scrupuleux. Une analyse objective du prix demandé par le vendeur est donc cruciale, et permettra de déboucher sur une validation ou une négociation, selon les cas. Dans ces situations, le fait que nous n’intervenons qu’en qualité de conseiller, sans parti pris, contrairement aux propriétaires ou dépositaires d’œuvres disponibles à l’achat, est un fort garant de notre impartialité. 

Laurent Issaurat : On comprend que c’est toute une série d’étapes qu’il convient de passer avant d’arriver finalement à une transaction, à un accord sur la chose et le prix. Que se passe-t-il lorsque que l’on est arrivé justement à cet accord ?

Céline Fressart : Eh bien le processus d’achat reste à finaliser et les dernières étapes nécessitent une attention particulière, car, comme le disent les Anglais, « le diable se cache dans les détails ». L’acquisition méritera d’être documentée, à travers une facture, la trace du paiement, la réception d’un éventuel certificat d’authenticité et de tout autre document attestant de l’authenticité de l’objet.  Cette documentation, loin d’être un détail administratif, s’avérera essentielle au moment de la revente ou de la transmission ultérieure et devra donc être conservée précieusement. Outre ceci, la sécurité du transport doit également être garantie, des assurances souvent souscrites de sorte que l’acheteur soit couvert dès que le transfert de propriété est intervenu, parfois des formalités administratives remplies, tout particulièrement en cas d’importation de biens, les obligations variant en fonction du pays d’origine, de la nature, de l’ancienneté et de la valeur de l’œuvre. Et puis une fois l’œuvre livrée, elle devra être accrochée (ou stockée) en toute sécurité, intégrée dans la police d’assurance de l’acheteur… Ces phases finales, parfois négligées, font pourtant partie intégrante d’un processus d’acquisition rigoureux. 

Laurent Issaurat : En d’autres termes, il n’y a pas de hasard sur le marché de l’art. Lorsque l’on souhaite se lancer, notamment pour acquérir une pièce, l’accompagnement de professionnels avertis est précieux. Merci beaucoup Céline, pour votre contribution passionnante, nous nous retrouverons certainement dans un prochain podcast. En attendant, je donne rendez-vous à nos auditeurs et auditrices dans notre prochain épisode, sur la question de l’assurance des œuvres et objets de collection. A très bientôt !

Notre série « L’Art de Collectionner » est disponible sur Apple Podcasts et Spotify, via notre programme « #PrivateTalk by Société Générale Private Banking ».

 


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Laurent Issaurat

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