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Finance responsable : Des actifs « verts » dans le « rouge » mais qui restent attractifs

La baisse des marchés financiers depuis le début de l’année a été particulièrement défavorable aux indices actions et obligations qualifiés de « verts ». Ces sous-performances s’expliquent par un effet de composition de ces sous-indices ainsi que par l’impact spécifique de la crise énergétique. Les décisions en faveur du climat prises au niveau Européen cette année continuent néanmoins de rendre attractifs ces actifs à moyen terme.
 
Un effet composition défavorable des indices « verts »
Dans l’environnement de forte volatilité liée aux risques géopolitiques et aux resserrements des politiques monétaires, les indices actions et obligations « verts » ont subi des corrections particulièrement négatives. En effet, l’indice actions climat de référence au niveau mondial, le MSCI Global Green affiche une baisse de -29% depuis le début de l’année, contre une baisse de -22% pour l’indice mondial. Cette sous-performance des valeurs vertes s’explique avant tout par la composition et la nature des entreprises du secteur. En effet, celles-ci correspondent davantage à des entreprises de croissance, c’est-à-dire des jeunes ou petites entreprises qui n’affichent pas encore de bénéfices mais dont les perspectives sont considérées comme favorables. Et globalement, ce sont ces entreprises de croissance qui ont le plus souffert de l’environnement compliqué depuis le début de l’année. Les incertitudes et la hausse des taux affectent en effet en premier lieu ces entreprises moins installées et plus dépendantes des financements externes pour mener à bien leurs projets. Cet effet composition est aussi visible du côté du marché obligataire. Les indices verts obligataires ont également subi des fortes corrections (-30%), bien plus importantes que l’indice de référence (-20%), du fait de leurs caractéristiques. En effet, les obligations vertes ont généralement une maturité importante, supérieure à 10 ans, et ont donc été davantage pénalisées par la hausse des taux.
 
Une sous-performance inégalement répartie
Une étude plus détaillée de l’indice des actions vertes montre des différences importantes de performances selon les sous-indices. En effet, si l’indice vert global a sous-performé le marché, certaines composantes ont au contraire affiché des baisses moins importantes (cf. graphique 1). C’est notamment le cas pour les composantes « énergies » qui affichent des baisses moins importantes que l’indice de référence, bénéficiant de certains effets favorables de la crise énergétique des économies développées. Au-delà des sous-secteurs, il apparaît important de noter que la forte sous performance de l’indice vert global peut également être expliquée par sa forte exposition à une entreprise, Tesla, qui représente près de 40% de l’indice.
 
Des décisions politiques qui confirment l’attractivité des actifs verts notamment en Europe 
Malgré un contexte économique toujours compliqué, nous restons positifs sur les valeurs vertes à moyen terme. En effet, la guerre en Ukraine devrait renforcer les investissements pour la transition énergétique en Europe. Ces investissements seront en outre encouragés par des décisions politiques favorables (New Génération EU, Fit for 55). Enfin, les annonces de la BCE en juillet dernier, de « verdir » progressivement les actifs financiers qu’elle détient à son bilan, devrait soutenir la valorisation relative des actifs verts.
 
Dans les événements marquants de la semaine, nous avons choisi d'évoquer la décision de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et le marché de l'emploi américain.

 

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Juan Carlos Mendoza Diaz Economiste et Stratégiste Société Générale Private Banking