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Weekly Update - Guerre en Ukraine : la réponse des politiques européennes sera clé

La guerre en Ukraine bouscule les marchés financiers et les perspectives économiques mondiales.
Certains canaux de transmission des conséquences du conflit vers l’économie sont déjà identifiables : (i) un certain durcissement des conditions financières (graphique 1) qui accompagne les fortes turbulences observées sur les marchés (ii) une forte progression de prix de différentes matières premières (graphique 2) et (iii) une augmentation des incertitudes qui modifiera les décisions des acteurs économiques. Au total, la croissance économique devrait en ressortir plus basse qu’anticipée et l’inflation nettement plus élevée, notamment en Zone euro du fait de sa plus grande proximité géographique et commerciale. A ce stade, un scénario de stagflation, avec une croissance nulle ou négative, ne nous semble cependant pas être le scénario à privilégier. En effet, l’activité devrait continuer de bénéficier de l’assouplissement des conditions sanitaires tandis que les ménages et les entreprises font état d’une situation financière globalement solide qui permettra d‘absorber une partie du choc. Pour autant, la réponse des politiques économiques sera décisive, tant par le soutien concret qu’elles apporteraient que par leur capacité à maintenir la confiance des acteurs économiques.

Du côté de la politique monétaire 
Le contexte de davantage d’inflation et de modération de l’activité économique complexifie la tâche des banques centrales. La Banque Centrale Européenne semble encline à poursuivre la normalisation déjà annoncée de sa politique. La nouvelle vague d’inflation à venir en Zone euro restera pourtant principalement provoquée par un choc d’offre négatif et sera plus pénalisant pour l’activité économique.

Du côté des politiques budgétaires

La gestion de la crise COVID a déjà impliqué une forte hausse des endettements des Etats et semble laisser moins de marge de manœuvre. Pour autant, différentes annonces récentes vont dans le sens d’un soutien potentiellement important et commun à l’ensemble des pays de la Zone euro. La Commission européenne a annoncé le 8 mars un plan pour contrecarrer la hausse des prix de l’énergie. Ce plan contient un volet de court terme dans lequel la Commission autorise les Etats membres à subventionner les prix de l’énergie des ménages et entreprises, tandis qu’elle mettra en place des fonds communautaires afin de financer ces subventions. Le deuxième volet consiste en un plan d’investissement dans le secteur énergétique qui vise à réduire de 60% la dépendance énergétique envers la Russie d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, d’importantes dépenses d’ordre militaire ont été annoncées par les Etats. En augmentant la demande globale, ces nouvelles dépenses devraient soutenir encore davantage les économies de la Zone euro.

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Juan Carlos Mendoza Diaz Economiste et Stratégiste Société Générale Private Banking