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Weekly Update - Marchés actions : la publication des résultats des entreprises nous conforte dans notre préférence pour les Etats-Unis par rapport à l’Europe

La croissance économique vigoureuse des Etats-Unis au troisième trimestre a tranché avec la contraction de l’activité observée en zone euro. Ce même contraste s’observe du côté de la dernière saison des résultats des entreprises. Ceci explique que la performance des marchés actions américains soit le double de celle des marchés européens depuis le début de l’année (autour de 14% contre 7%). Même si les valorisations semblent aujourd’hui très élevées aux Etats-Unis et plus attractives en Europe – notamment en regard des anticipations de bénéfices, nous pensons que cette surperformance pourrait persister, tant que l’écart de croissance transatlantique demeure en faveur des Etats-Unis.

Croissance économique robuste aux Etats-Unis, atone en Europe. L’illustration la plus frappante de la divergence entre les économies américaine et européenne est à regarder du côté de la croissance économique. Alors que les Etats-Unis affichaient une croissance de près de 5% en rythme annualisé au troisième trimestre (1,2% en variation trimestrielle non annualisée), la croissance de la zone euro se contractait de 0,4% (-0,1% en variation trimestrielle non annualisée). Les données relatives au quatrième trimestre (indices de climat des affaires notamment) semblent plus alignées entre les deux économies, indiquant notamment un ralentissement de l’économie américaine. Mais l’avantage reste clairement toujours pour les Etats-Unis. Sur l’ensemble de l’année 2023, la croissance américaine sera nettement supérieure à celle de la zone euro (prévisions du consensus : 2,3% vs. 0,5%) et pourrait le rester en 2024 (prévisions du consensus : 1,0% vs. 0,7% respectivement).

Fondamentaux macro-économiques des entreprises solides aux Etats-Unis et plutôt bons en Europe. La vigueur de la croissance économique aux Etats-Unis a permis de soutenir les volumes de ventes et ainsi de maintenir les marges bénéficiaires des entreprises américaines à des niveaux historiquement élevés. Mais ce n’est pas l’unique raison de la bonne tenue des entreprises : une grande partie des entreprises américaines sont endettées à taux fixes, ce qui leur permet de temporiser l’impact de la hausse des taux sur leurs marges. Bien que plus faibles, les marges des entreprises de la zone euro ont également été maintenues à des niveaux historiquement élevés. Les compagnies européennes ont en effet réussi à compenser la faiblesse de l’activité par des effets d’aubaine (hausses des prix permises par l’inflation), au moins dans certains secteurs.

Bonne saison des résultats aux Etats-Unis, globalement décevante en Europe. Il n’est donc pas surprenant que les résultats du troisième trimestre des entreprises cotées américaines aient été bien mieux orientés que pour les entreprises européennes. En effet, alors que les bénéfices par actions ont continué de progresser aux Etats-Unis – bien que très modérément (2,5% sur un an) – il a fortement baissé en Europe (-16.5%). Ceci dit, en Europe, cette forte baisse est due à la sous-performance de quelques secteurs : matériaux, industrie, énergie et services aux collectivités dont la chute des bénéfices s’affiche entre 26% et 59%. De plus, sur 83% de résultats publiées, plus de 80% des compagnies américaines ont dépassé les attentes en termes de bénéfices par action – bonne performance généralisée à tous les secteurs. En comparaison, avec 75% de résultats publiés, le solde est plus mitigé en Europe : un peu plus de la moitié seulement des entreprises ont dépassé les attentes en termes de bénéfices et autant d’entreprises ont surpris négativement que positivement (39%) en termes de volumes de ventes. Ces résultats nous confortent dans notre positionnement actions globalement neutre mais avec une préférence pour les marchés américains.

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