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Weekly Update - La BCE met fin à sa politique de taux négatifs

La Réserve Fédérale a poursuivi sa politique de resserrement, avec une hausse de 75pb de son taux directeur, pour le situer à 2,5%, son point haut du dernier cycle de resserrement en 2019.

Une inflation haute et persistante face à une croissance en baisse. Cette décision de la Fed intervient suite à la publication des chiffres de croissance pour le deuxième trimestre et d’inflation du mois de juin (graphique 1). D’une part, les chiffres d’inflation du mois de juin ont surpris à la hausse et montrent toujours une dynamique sous-jacente importante. En effet l’inflation atteint 9% en juin et l’inflation sous-jacente (hors prix de l’énergie et l’alimentaire) ne se modère que très progressivement, à 5,9%. Plus inquiétant, des éléments caractérisés par une dynamique peu volatile comme les prix du logement, continuent à enregistrer des hausses importantes (5,6% sur un an), faisant craindre un risque d’ancrage de l’inflation à un niveau élevé. D’autre part, les chiffres de croissance ont surpris à la baisse, avec une contraction du PIB au T2-22 de 0,9% T/T en rythme annualisé. Les composantes du PIB confirment une économie en perte de vitesse : la consommation des ménages n’a progressé que de 1% T/T en rythme annualisé - les ménages font un usage très modéré de leur épargne excédentaire, alors que l’investissement privé s’est contracté de 3,9% T/T en rythme annualisé dans un environnement de resserrement des conditions financières. Au total, la croissance économique devrait rester morose dans un contexte de poursuite du resserrement de la politique budgétaire et monétaire ainsi que d’une inflation qui ne devrait se modérer que lentement, érodant le pouvoir d’achat des ménages.

Une Fed qui reste focalisée sur le contrôle de l’inflation. Compte tenu de ce contexte, la Fed a décidé de poursuivre son cycle rapide de resserrement monétaire. Lors de la conférence de presse. M. Powell a insisté sur le fait que leur préoccupation reste le contrôle de l’inflation. Ainsi, après avoir atteint le « taux neutre » de manière assez rapide, M. Powell a laissé entrevoir des hausses de taux supplémentaires en septembre et novembre, projetant donc la politique monétaire en territoire restrictif. Concernant le rythme des futures hausses, M. Powell a dit « à un moment donné, il peut être approprié de ralentir » même si toutefois il n’a pas écarté des hausses additionnelles de 75pb. Cela signifierait que la Fed continuerait le resserrement de sa politique malgré une économie qui est entrée en récession technique (2 trimestres consécutifs de contraction de l’économie). Compte tenu de cette configuration, les marchés commencent à anticiper une récession plus marquée dans les trimestres à venir qui conduirait à une baisse de l’inflation et à un assouplissement monétaire : les anticipations des marchés sur l’inflation sont revenues à leur niveau de début d’année alors que les anticipations des taux Fed Funds laissent entrevoir des baisses de taux dès le premier trimestre 2023 (graphique 2).  

Dans les événements marquants de la semaine, nous avons choisi d'évoquer le début de la saison des annonces des résultats des entreprises et l'accord européen sur la consommation de gaz.

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Juan Carlos Mendoza Diaz Economiste et Stratégiste Société Générale Private Banking