Comprendre les indices de prix du marché de l’art
Comment sont construits les indices du prix du marché de l’art ? A quoi servent-ils ? Laurent Issaurat, responsable des services Art Banking chez Société Générale Private Banking, a interrogé l’expert Jean Minguet, Directeur du département d’Econométrie chez Artprice, Artprice est un département de Artmarket.com, le leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l'art (peintures, estampes, dessins, sculptures, photos, etc.).
Laurent Issaurat : Pourriez-vous nous expliquer comment sont construits les indices de prix d’Artprice ?
Jean Minguet : Le rôle d’un indice est de révéler l’évolution des prix sur une période donnée. En art, il faut toujours appliquer un indice à un ensemble d’œuvres suffisamment homogène pour que cet exercice ait une certaine signification. Par exemple, on l’appliquera à un type d’œuvres, comme les sculptures, ou bien à un courant, comme les œuvres impressionnistes, et bien sûr, à la production d’un artiste en particulier, pour découvrir comment le prix de cette dernière a globalement évolué.
Pour construire des indices sur le marché de l’art, plusieurs méthodes existent. Il y a d’abord l’approche appelée méthode des ventes répétées. C’est sans doute la plus robuste en matière d’art. La première étape consiste à identifier, dans le champ d’œuvres homogène défini, toutes celles qui ont été vendues au moins deux fois aux enchères sur une période donnée. En d’autres termes, il s’agit d’observer des évolutions de prix très précises pour des œuvres spécifiques. Lorsque suffisamment de paires de résultats ont été rassemblées, sur l’entièreté de la période, il est possible de calculer une courbe qui suit au mieux l’évolution de toutes les paires de résultats. Cette méthode des ventes répétées a été développée par des chercheurs universitaires, au côté d’une seconde approche dite méthode hédonique. Celle-ci, profondément différente, tend à modéliser l’influence de tout un ensemble de critères (taille, technique, année de création, thème, etc.) sur le prix de chaque œuvre, afin de pouvoir ensuite estimer l’influence du temps.
Laurent Issaurat : Quelle méthode avez-vous retenue, chez Artprice ?
Jean Minguet : Artprice préfère la méthode des ventes répétées, qui requiert davantage de résultats mais qui est beaucoup plus directe, car elle ne dépend d’aucun modèle préalable. Pour augmenter le nombre de paires de résultats utilisables, il peut être envisagé de former des paires supplémentaires en identifiant des œuvres similaires : deux lots du même artiste, de la même taille, de la même année, de la même technique et portant un peu près le même titre peuvent être considérées ainsi. Cette hypothèse s’avère robuste à grande échelle et à condition que toutes les œuvres soient prises en compte de manière méthodique.
Laurent Issaurat : Quelle est l’utilité d’un indice de prix pour un propriétaire, un acquéreur ou un vendeur d’œuvres d’art ?
Jean Minguet : Le principal intérêt de cet outil est de pouvoir visualiser la progression générale des prix pour observer quand ils ont monté et quand ils sont redescendus, ainsi que l’intensité de ces variations. Une telle information est cruciale pour toute personne qui veut comprendre le fonctionnement d’un marché afin d’y prendre part. Comme je le disais précédemment, un indice de prix sert donc à lire le marché et à se poser les questions sur ce qui l’influence. Si l’on prend le cas d’un indice de prix servant à suivre les œuvres d’un artiste particulier, cet
indice est toujours à mettre en perspective avec les éléments de carrière qui peuvent modifier la notoriété de l’artiste en question. Par exemple : il a produit une nouvelle série d’œuvres, son travail fait son entrée dans une galerie prestigieuse, il participe à une exposition ou à une biennale, une monographie est publiée, etc. Ainsi, l’indice de prix se révèle un excellent outil pour retracer la carrière d’un artiste et observer de quelle manière le marché a répondu à différents événements ou stimuli.
Laurent Issaurat : Pouvez-vous nous donner un exemple ?
Jean Minguet : Par exemple, l’indice de prix calculé pour l’ensemble des œuvres uniques (peintures et dessins) de l’artiste peintre contemporain Christopher Wool permet non seulement de déterminer que les prix ont globalement été multipliés par un facteur proche de 30 entre 2000 et 2016, mais la courbe suggère également l’influence des galeries Gagosian et Simon Lee, ainsi que de ses expositions personnelles à Porto, Cologne et Paris, avant la consécration au musée Solomon-R Guggenheim de New York
De plus, il est toujours intéressant de comparer un indice de prix avec un cas d’œuvre concret. Untitled (1990) de Christopher Wool une acrylique et graphite sur papier achetée pour 35 200 $ en mai 2000, a été revendue pour 2,4 m$ en mai 2015. Au printemps 2018, elle est à nouveau repassée en salle de ventes. Estimée entre 2,5 m$ et 3,5 m$, les enchères n’ont cependant pas atteint le prix de réserve, situé vraisemblablement autour de 2 m$. L’historique de cette pièce est venue corroborer l’indice calculé par Artprice, en suivant une évolution de la même forme que la courbe indicielle : une prise de valeur très nette entre 2000 et 2015, suivie d'une légère contraction entre 2015 et 2018 . La variation de son prix dépasse même celle de l’ensemble des peintures et des dessins de Christopher Wool entre 2000 et 2015 (peut-être a-t-elle été très bien achetée ou bien vendue), puis son prix redescend.
Laurent Issaurat : Quid de la prise en considération de l’histoire de l’artiste pour apprécier sa trajectoire sur le marché ?
Jean Minguet : Un indice de prix ne dispense pas de se plonger dans l’histoire personnelle d’un artiste, d’apprendre à connaître son œuvre, sa vie, sa technique. Toute cette connaissance permet même, au fond, de décrypter l’indice de prix. De plus, ces informations sont souvent nécessaires pour bien définir l’ensemble d’œuvres le plus adéquat nécessaire pour son calcul. En somme, un indice de prix fournit une information qui complémente les expertises habituelles, en donnant l’appréciation du marché. Mais celle-ci cache toujours beaucoup de choses.
Laurent Issaurat : Et quelles sont les autres données à prendre en compte ?
Jean Minguet : D’un point de vue purement économique, d’autres données sont à prendre à compte. Il y a notamment celles qui relèvent de la liquidité des oeuvres, c’est-à-dire de l’équilibre entre l’offre et la demande. Pour savoir dans quelle mesure les œuvres d’un artiste sont rares et pour déterminer si les acheteurs en face sont nombreux, il faut analyser différents indicateurs comme le nombre de lots vendus, le taux d’invendus, le pourcentage de lots qui dépassent les estimations ou encore la récence du dernier record de prix. Enfin, une autre donnée à considérer : il est important de comprendre la structure du marché de chaque artiste, en particulier sa distribution géographique. Certains chefs-d’œuvre ne se vendent qu’une ou deux fois par an, à New York et à Londres seulement, tandis que d’autres artistes ont un marché très localisé, voire régional, avec uniquement quelques maisons de ventes parfois qui ont l’habitude d’adjuger de telles signatures. Toutes ces informations n’apparaissent bien sûr pas dans les indices de prix.
Laurent Issaurat : Que nous disent les indices de prix au sujet des tendances du marché de l’art sur les 20 ou 30 dernières années ?
Jean Minguet : J’insisterai encore une fois sur l’importance de calculer des indices des prix sur des ensembles d’œuvres les plus homogènes possibles. Toutefois, il est envisageable d’étudier l’évolution des prix du marché de l’art tout entier. C’est un exercice qu’Artprice réalise tous les trimestres et publie gratuitement. Nous appelons ces indices les Indices Globaux.
Les Indices Globaux offrent, entre autres, une comparaison intéressante entre les principaux segments du marché de l’art, en procédant à un découpage par médium et par période de création. Cette approche révèle notamment que l’art d’après-guerre et l’art contemporain ont mieux préformé que les périodes plus anciennes sur les 25 dernières années. Cela n’a rien de très surprenant puisque c’est principalement pour les artistes qui constituent ces périodes que la valeur s’est construite au début du 21ème siècle, au rythme de leur carrière et de la reconnaissance progressive du marché - à l’instar de Christopher Wool, que j’ai évoqué auparavant.
Cependant, force est de reconnaître que cette prise de valeur a ralenti au cours des dernières années. Des analyses plus détaillées ont montré que nombre d’artistes contemporains (nés après 1945) ont maintenant atteint un sommet de notoriété. Une partie d’entre eux seulement continuent d’être encore découverts, notamment les artistes ultra-contemporains (moins de 40 ans) qui portent la croissance des prix. D’autres part, le marché de l’art voit circuler de plus en plus de petites œuvres, comme des estampes et des multiples, signées Jeff Koons, Banksy ou Yayoi Kusama, qui ne s’échangeaient pas aussi fréquemment auparavant et qui en quelque sorte diluent la progression des prix. Des études académiques attestent en effet que la valeur des plus belles œuvres croît habituellement plus vite et plus fort que pour les autres ; un phénomène connu sous le terme Masterpiece effect ou « « Effet Chef d’œuvre ».
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