Notre Point de Vue - Perspectives 2021 - A l'aube d'un nouveau jour
Situation macro-économique
Les récentes annonces de trois vaccins anti-COVID-19 efficaces laissent véritablement espérer que la pandémie puisse être maîtrisée au cours de l’année à venir. Il existe bien évidemment de nombreuses difficultés logistiques, mais une large part des catégories les plus vulnérables de la population (à savoir les soignants et les personnes âgées) pourrait être vaccinée d’ici au printemps. En attendant, les politiques de confinement devraient rester en place (quoique plus souples qu’elles ne le sont à l’heure actuelle) pour une grande partie de l’Europe et certains Etats américains. L’Asie, qui a largement échappé à la deuxième vague d’infections, reste l’exception avec l’accélération actuelle de la croissance de la production industrielle et des ventes au détail en Chine.
Banques centrales
Les récentes déclarations de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE) ont renforcé les attentes d’un assouplissement de leurs politiques respectives lors de leurs réunions de décembre. Par ailleurs, la Fed s’oppose aux projets de l’actuel Secrétaire au Trésor d’interrompre certains programmes d’urgence afin que les fonds non-utilisés puissent être réaffectés ailleurs. Cette position démontre clairement que la banque souhaite conserver toute sa puissance de feu, compte tenu des risques qui pèsent sur la croissance à court terme. Un assouplissement prendra la forme de programmes d’achats d’actifs renforcés et élargis (d’obligations d’Etat et d’obligations d’entreprise de qualité) afin d’assurer que les coûts d’emprunt restent maîtrisés. En outre, la BCE pourrait proposer un refinancement attrayant pour encourager les prêts bancaires.
Marchés financiers
Les marchés financiers ont tendance à se tourner vers l’avenir plutôt qu’à se préoccuper des risques à court terme, et les annonces de vaccins ont encouragé un regain d’appétit pour le risque parmi les investisseurs. Les valeurs refuges (comme les obligations d’Etat, le dollar ou l’or) sont ainsi moins prisées que des actifs plus sensibles aux cycles comme les actions. Parmi ces dernières, nous anticipons une transition des « gagnantes du confinement », comme les valeurs de méga-capitalisation des secteurs des technologies et de l’internet, souvent extrêmement chères, vers des secteurs plus cycliques où les valorisations sont beaucoup plus attrayantes. Sur les marchés obligataires, les obligations d’entreprise et la dette émergente (en particulier en Asie) restent nos segments favoris
Conclusion
La remontée des obligations d’entreprise de qualité a poussé la prime de rendement (ou « spread ») offerte par les obligations d’entreprise de qualité vers des plus-bas historiques, et nous sommes revenus à Neutre pour sécuriser des bénéfices. Nous continuons de Surpondérer les actions et avons renforcé notre exposition à l’Europe et au Japon, deux marchés plutôt cycliques. Compte tenu du retour à la normale de l’activité économique attendu dans les douze prochains mois, les valeurs refuges, comme le dollar et l’or, s’avèrent moins nécessaires. C’est pourquoi nous avons réduit notre exposition. Par ailleurs, nous estimons que l’exposition directe aux actions devrait surperformer les stratégies de couverture comme les Hedge Funds et avons donc ramené l’allocation à Neutre.
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