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Notre Point de Vue - Janvier 2021 - Regarder vers l'avenir
Situation macro-économique
Des restrictions renouvelées et prolongées sur l’activité pourraient peser sur la production du T1 alors que les gouvernements s’emploient à éviter une saturation des systèmes de santé. Par la suite, nous anticipons une reprise cyclique de la croissance du PIB tirée par les pays les mieux placés pour accélérer les programmes de vaccination, permettant d’envisager un assouplissement des mesures de confinement. Par ailleurs, nous estimons que la politique fiscale restera très expansionniste. Les premiers versements du fonds de relance de l’UE seront déboursésalors que laprésidence Biden devrait mettre davantage l’accent sur les programmes de relance. Jusqu’à présent, l’Asie est parvenue à éviter une deuxième vague d’infections à la COVID-19 et devrait bénéficier d’une croissance solide tout au long de cette année, en particulier si l’administration Biden se montre moins offensive sur la question des droits de douane.
Banques centrales
L’inflation globale pourrait grimper en flèche au printemps, dans la mesure où l’effondrement des prix de l’énergie survenu l’année dernière faussera les comparaisons en glissement annuel. Les banques centrales ont toutefois clairement indiqué qu’elles considèrent cette situation comme un phénomène transitoire et qu’elles projettent de poursuivre des politiques particulièrement accommodantes. Les taux d’intérêt resteront ainsi inchangés et les achats d’actifs se poursuivront au rythme actuel dans un avenir prévisible. Lors de sa réunion de décembre, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le renforcement de ses achats d’actifs et renforcé son soutien aux prêts bancaires. Et aux EtatsUnis, le chômage (6,7% en décembre) est encore loin du nouvel objectif d’un niveau « d’emploi maximal » de la Réserve fédérale (Fed).
Marchés financiers
Les marchés financiers ont tendance à regarder vers l’avenir plutôt qu’à se préoccuper des risques à court terme, et le démarrage rapide des campagnes de vaccination a dopé l’appétit pour le risque des investisseurs. Les valeurs refuges, comme les obligations d’Etat, le dollar ou l’or, sont moins recherchées que des actifs plus sensibles aux cycles comme les actions. Au sein des marchés actions mondiaux, nous continuons de préférer les marchés émergents (en particulier l’Asie) et les lanternes rouges comme l’Europe et le Japon. Le poids des achats d’obligations d’entreprise de qualité réalisés par les banques centrales a fait baisser le surplus de rendement par rapport aux obligations d’Etat (ou « spread ») à des niveaux historiquement bas, et l’attrait des marchés obligataires demeure limité.
Conclusion
Compte tenu du contexte favorable sur le plan de la situation macro-économique et des liquidités, les actions devraient continuer de surperformer les autres classes d’actifs et nous avons relevé notre positionnement à Fortement surpondérer. En termes de secteurs, nous maintenons un équilibre entre les leaders des méga-capitalisations de qualité du secteur des technologies et les actions qui devraient bénéficier de la reprise cyclique de l’activité. Les écarts de rendement des obligations d’entreprise de qualité (Investment grade, IG) sont revenus aux plus-bas antérieurs à la crise et nous sommes passés à Sous-pondérer. Nous avons également revu à la baisse notre exposition aux obligations à haut rendement (High Yield, HY) de moindre qualité. Nous préférons une exposition directe aux actions parmi les actifs risqués. Enfin, nous sommes passés à Neutre sur le pétrole Brent, les perspectives de la demande étant susceptibles de continuer à s’améliorer.
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