Notre point de vue - À des rythmes différenciés
Des conjonctures différentes
Si un ralentissement de l’activité mondiale reste attendu au cours des prochains trimestres, des différences se maintiendront entre les régions. Aux Etats-Unis, la croissance se tasserait à partir d’un niveau toujours élevé, principalement du fait d’une normalisation en cours du marché du travail. En Europe, la conjoncture apparaît plus fragile, notamment en Allemagne, du fait de la persistance de difficultés dans l’industrie, et en France, dans un contexte d’incertitudes politiques. Les économies y bénéficieraient tout de même de la détente de l’inflation et des taux d’intérêt.
En Chine, le plan de soutien annoncé reste d’un impact encore incertain sur la vigueur de la demande ntérieure. La confirmation de la baisse de l’inflation dans les économies développées encouragerait les principales banques centrales à poursuivre leur mouvement de détente de leur politique monétaire. L’actualité politique (élections aux Etats-Unis, et discussions budgétaires en France) et géopolitique s’intensifie et pourrait à tout moment provoquer une certaine volatilité sur les marchés financiers.
Nous restons surpondérés sur les marchés actions et constructifs sur les marchés obligataires
Le contexte de croissance toujours positive et de baisse des taux nous encourage à maintenir notre surexposition aux marchés actions. Nous privilégions les marchés européens pour leurs valorisations attractives et leur prépondérance des valeurs décotées. En parallèle, nous restons constructifs sur les marchés obligataires afin de tirer profit de la détente attendue des taux et de continuer à se garantir une protection en cas de correction plus marquée. L’anticipation d’une détente synchronisée des principales politiques monétaires nous incite à maintenir une position neutre sur le dollar contre les principales devises.
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