Notre point de vue - N'attendant la pause des banques centrales - Juillet 2023
Une activité un peu moins favorable, sans remise en cause de notre scénario d’une croissance modérée d’ici la fin d’année. Les données récentes montrent une dynamique un peu moins positive de l’activité économique, à la fois aux Etats-Unis et en Zone euro, mais aussi en Chine où la reprise de l’économie reste contenue. Seul le Royaume-Uni affiche une dynamique conjoncturelle plus favorable qu’anticipée. Ces données restent globalement cohérentes avec notre scénario de la poursuite d’une croissance positive mais modérée. L’activité dans les économies développées restera en effet soutenue par l’embellie des marchés du travail et par l’épargne toujours élevée des ménages et des entreprises, qui continueront d’amortir les effets négatifs de l’inflation et des resserrements monétaires.
Les marchés anticipent dorénavant la pause prochaine des banques centrales. Si l’inflation a poursuivi sa baisse rapide, en ligne avec celle des prix à la production, l’inflation sous-jacente ne décroit que lentement, dans un contexte de marchés de travail toujours solides. Les banques centrales semblent aujourd’hui proches de la fin du cycle de resserrement. Elles devraient ensuite marquer une pause, en maintenant leurs taux directeurs à niveaux élevés tant que les tensions sur l’inflation sous-jacente ne confirment pas leur détente.
Maintien d’un positionnement équilibré entre actions et obligations qui nous permet de bénéficier du momentum favorable sur les marchés actions. Notre positionnement global très diversifié nous permet de bénéficier de la dynamique favorable des marchés actions depuis le début de l’année, tout en offrant une certaine protection en cas de nouvelles turbulences. Au sein de notre exposition actions, nous conservons notre préférence pour les actions européennes, qui continuent de bénéficier d’une dynamique plus favorable en termes de bénéfices et d’être plus attractifs en termes de valorisation. Nous conservons en outre notre surexposition aux marchés obligataires d’État américain et à la dette d’entreprises bien notées, pour l’attractivité des rendements que proposent ces classes d’actifs.
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