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Sur les chemins de Kumano Kodo

Deux expériences culinaires

Ryokan Adumaya

Ce ryokan (« auberge traditionnelle ») permet, avec ses bains de source chaude, intérieurs et extérieurs, les onsen et les rotenburo, une halte revigorante. En provenance directe de la source, l’eau chaude sert également, côté cuisine, à cuire aussi bien les légumes, les viandes et les poissons que le tofu. Résultat : une carte exquise et de haute volée. 122 Yunomine, Hongu-cho.

 

Minshuku Tsugizakura

Chef professionnel, M. Yuba a travaillé dans tout le pays avant de revenir dans sa ville pour transformer sa maison, située non loin du temple Tsugizakura-oji, en minshuku (« chambres d’hôte »). Le dîner à plats multiples, de style kaiseki ryôri (« haute gastronomie »), est un véritable festin. 403-1 Nonaka, Nakahechi-cho.

 

Kiri-no-Sato Takahara Lodge Organic Hotel

La vue, ici, est à couper le souffle. Depuis la terrasse et même depuis son propre tatami, on peut contempler la chaîne de montagnes Hatenashi. Lorsque la vallée s’emplit de la brume matinale, le moment est magique. L’eau chaude du bain provient directement du Wataze Onsen, à Hongu. La cuisine y est excellente. 826 Takahara, Nakahechi-cho.

Se fondre dans une nature profonde

 

Qui imaginerait que la nature pouvait être engendrée par la géométrie ? La forêt, dans la péninsule de Kii, est dense. Mais, surtout, elle s’affiche rectiligne, scandée par une armée de troncs alignés. Il s’agit de Cryptomeria japonica, autrement dit des cryptomères, essence endémique sur l’archipel, de la famille des cèdres, dite sugi. Ce qui rend ces frondaisons extraordinaires, ce sont ces arbres, géants magnifiques hauts de plusieurs dizaines de mètres, d’un âge respectable : 700, voire 1 000 ans. Certains sont sacrés, comme en témoigne la ceinture de papier plié blanc qui enserre leur tronc. Entre les arbres, serpentent ces multiples sentiers, dont on imagine qu’ils étaient tous jadis, au Moyen Âge, revêtus de pierre.

Crapahuter sur un chemin monastique

Le Kumano Kodo est ponctué de multiples respirations. On y trouve nombre de sources et autres fontaines de jouvence, d’autels et de petits temples érigés au pied d’un arbre ou sur des roches, de statuaires avec ou sans animaux, de bornes ou stèles mémoriales, ainsi que des bouddhas, parfois entièrement habillés de mousse. À Oyunohara, près du sanctuaire de Hongu Taisha, au milieu des rizières, se dresse un immense et majestueux torii [portail traditionnel japonais], de près de 40 mètres de hauteur. Non loin du temple de Fushiogami-oji, se déploient de splendides plantations de thé d’un vert dru, réveillées, en arrière-plan, par les taches orangées des yuzus.

Lâcher prise

 

Pour un premier voyage au Japon, on ne saurait rêver meilleure situation. Observer le bus s’éloigner, après avoir été déposé à l’intersection d’une route de montagne, dans le hameau de Takiriji, procure un intense vague à l’âme. Un site reculé, la perte de repères et une langue ô combien mystérieuse. Bref, l’appréhension de l’inconnu. À deux pas – les deux premiers –, le sanctuaire de Takiriji‑oji, point de départ des chemins de pèlerinage de Kumano, est considéré comme la porte d’entrée vers les montagnes sacrées. Les interrogations fusent : où mène ce sentier ? Que va-t-on y trouver ? Il est grand temps d’amorcer l’ascension. Drôle de sentiment que ce bonheur de lâcher prise…

Fouler une enceinte sacrée

Depuis la vallée, avant d’arriver au grand sanctuaire de Nachi Taisha, ultime étape sur le Kumano Kodo, il faut encore gravir un spectaculaire escalier de pierre. Son nom : Daimon-zaka, ce qui, en japonais, signifie « grand portail d’ascension ». Il se compose de 267 marches, cernées d’arbres multicentenaires et de bosquets de bambou. La rude montée est récompensée par un panorama époustouflant sur les gorges avec, en guise d’horizon, l’océan Pacifique. La visite des multiples temples s’impose, notamment la pagode rouge vermillon Seiganto-ji, haute de trois étages. Le clou du spectacle, lui, se situe juste en arrière-plan : Nachi-no-Otaki, gigantesque chute d’eau avec ses 133 mètres de hauteur et 13 de largeur, la plus haute du Japon.

Se détendre dans une source thermale millénaire

 

Dans une vallée boisée, Yunomine est LE village thermal par excellence. Découverte il y a quelque 1 800 ans, sa source volcanique naturelle serait la plus ancienne du Japon. Elle change de couleur sept fois par jour, paraît-il, jaillit à une température initiale de 92,5 °C pour se réguler, ensuite, autour des 42 °C. D’où ces nombreux bains intérieurs, les onsen (« source chaude »), ou extérieurs, les rotenburo. La rivière qui coule au milieu du bourg est, elle aussi, issue de la source, si bien que les habitants y trempent directement oeufs et pousses de bambou pour les cuire. Le joyau de Yunomine est Tsuboyu, cabanon datant du xiie siècle, seul onsen inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. On peut le louer pour se baigner en privé : pour deux personnes et une demi-heure au maximum.

Cinq indispensables avant de partir

Une clochette : Ne vous étonnez pas si, chemin faisant, vous entendez, dans le lointain, le tintement d’une clochette. Il s’agit à coup sûr de randonneurs nippons qui l’ont fixée sur leur sac à dos, suivant à la lettre les instructions en matière de prévention contre les ours.

Une paire de jumelles : Pour admirer le paysage montagnard, voire, au loin, l’océan Pacifique, mais aussi pour repérer dans le ciel le fameux Yatagarasu, corbeau sacré, messager de Dieu.

Un carnet à dessin : Non seulement il servira vos talents de dessinateur, mais surtout il vous permettra de récolter les nombreux et souvent splendides tampons souvenirs qui scandent le Kumano Kodo.

Un pocket wi-fi : En montagne, les cybercafés ne sont pas légion et, lorsqu’on craint de se perdre, ce petit boîtier – 120-150 grammes – connecté à Internet peut vous être utile.

Un livre ou deux : Un monde flottant de Nicolas de Crécy (éd. Soleil, 2016), sur les yokaï, monstres, divinités ou esprits japonais. À lire aussi, A Modern Pilgrimage: Along the Kumano Kodo, un ouvrage conçu par le photographe américain Harold Davis, édité en série limitée de 12 exemplaires + 4 épreuves d’artiste.

EN MODE TREKKING

 

Prévoyez un séjour d’au moins cinq jours pour la découverte en trek (encore méconnu) des splendides chemins de pèlerinage.

 

La meilleure période pour y marcher reste, évidemment, le printemps. Afin d’organiser un périple sur mesure, avec hébergements, ravitaillements divers et service (efficace !) de transport de bagages, mieux vaut passer par le Tanabe City Kumano Tourism Bureau.

Site Internet de cet office de tourisme dédié au Kumano Kodo : www.tb-kumano.jp/en