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Réclamations

Notre Point de Vue - mars 2021 - L'horizon s'éclaircit

Situation macro-économique
Un an après les premiers décès liés à la COVID-19 en Europe et aux Etats-Unis, de nouveaux variants du virus contraignent les gouvernements à maintenir des restrictions strictes. Les consommateurs ont donc choisi d’accroître leur épargne plutôt que de dépenser et (même si la
confiance des entreprises s’est améliorée dans le secteur manufacturier) de nombreuses entreprises de services restent à la peine. Les programmes d’aide fiscale (comme le plan de 1 900 Md$ du Président Biden) restent indispensables aux économies développées. Dans le
même temps, les programmes de vaccination se sont accélérés (notamment au Royaume-Uni et aux Etats-Unis), laissant espérer un assouplissement des mesures de confinement d’ici à l’été prochain, suivi d’une reprise cyclique synchronisée au S2.

Banques centrales
Une demande plus soutenue de l’industrie, des baisses de production et des goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement ont poussé les prix de nombreuses matières premières à des plus-hauts de plusieurs années, faisant redouter une hausse de l’inflation. En effet, les comparaisons en glissement annuel avec l’effondrement des prix pétroliers survenu au printemps dernier pourraient tirer l’inflation globale vers le haut d’ici à l’été. Les banques centrales ont toutefois confirmé qu’elles jugent ces pressions éphémères. Dans son discours prononcé récemment devant le Congrès, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jay Powell, a fait valoir que les risques inflationnistes restent
orientés à la baisse. Dans ce contexte, nous estimons que les banques centrales veilleront à ce que les conditions financières restent très accommodantes, en maintenant les taux directeurs et en poursuivant leurs programmes d’achat d’actifs au rythme actuel.

Marchés financiers
La reprise cyclique imminente, l’ampleur des plans d’aide fiscale de Joe Biden et l’émergence des pressions inflationnistes sont autant de facteurs qui ont poussé les rendements obligataires toujours plus haut depuis l’été dernier, les ramenant aux niveaux antérieurs à la crise. Comme c’est souvent le cas (l’actualisation des flux de trésorerie à long terme à des taux plus élevés aboutit à une baisse de la valeur actuelle nette pour les actions), les marchés actions ont été malmenés récemment, en particulier les valeurs de croissance surévaluées, tandis que les valeurs cycliques et les titres « value » ont mieux résisté. Sous l’effet de la baisse des prix des obligations et des actions fin février, le dollar a bénéficié des flux vers les valeurs refuges, gagnant ainsi du terrain face aux devises des économies avancées et émergentes.

Conclusion
Notre confiance dans les marchés actions mondiaux demeure intacte et nous conservons une position fortement Surpondérée. En termes de régions, nous préférons encore les marchés les plus sensibles à une reprise cyclique, en particulier les marchés émergents, le Japon et l’Europe. Nos allocations sectorielles visent une large diversification entre les valeurs de croissance (dans les technologies, par exemple) et les retardataires sous-évalués qui devraient bénéficier de la reprise cyclique. Au sein des marchés obligataires, nous sommes globalement Souspondérés, à l’exception des obligations des marchés émergents. Enfin, notre position sur le dollar n’a pas changé. Nous estimons que le billet vert devrait encore céder du terrain en 2021.
 

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Conformément à la réglementation en vigueur, nous informons le lecteur que ce document est qualifié de document à caractère promotionnel. CA25/S1/21 Sauf si spécifié, tous les chiffres et statistiques présents dans ce rapport proviennent de Bloomberg et Datastream le 05/03/2021.

Responsable de la Stratégie d’Investissement Société Générale Private Banking