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Notre Point de Vue - septembre 2021 - Les politiques monétaires atteignent un pic

Avec les marchés boursiers mondiaux en hausse de près de 21 % en EUR, les actions occupent toujours le devant de la scène. Il faut dire que les politiques économiques actuelles continuent à leur être très favorables. La Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque d’Angleterre (BoE), la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BoJ) continuent tous les mois à injecter dans le système financier des centaines de milliards de dollars de liquidité. Ce qui a soutenu de façon quasi infaillible les marchés boursiers en 2021.

De plus, la croissance économique a été boostée récemment par le redémarrage post-confinement de la consommation. Le marché de l’emploi américain continue de s’améliorer, même si moins rapidement. En Europe, les indicateurs d’activité restent au plus haut, en particulier dans le secteur des services, dont la croissance a dépassé celle du secteur manufacturier pour la première fois depuis le début de la pandémie. Tout ceci est favorisé par l’augmentation des taux de vaccination qui ont permis la réduction des mesures de restrictions en matière de socialisation et de déplacements. Cela se traduit également sur les revenus des sociétés : les entreprises cotées américaines et européennes ont en effet affiché, au deuxième trimestre, une hausse de leurs profits bien au-dessus des niveaux attendus.

Le marché obligataire ne reflète pas le même optimisme. La hausse des taux d’intérêt observée durant l’hiver (suggérant une réorientation du marché vers les actifs à risque) s’est finalement partiellement contractée depuis le printemps, augurant de nouveau un certain pessimisme des marchés. Le taux des obligations d’État américaines à dix ans ont atteint un sommet à 1,7 %, avant de redescendre à 1,3 % actuellement ; les taux d’État allemands ont plafonné à -0,1 %, avant de s’effondrer à près de -0,4 ; quant aux taux anglais, ils ont atteint un pic à près de 0,9 % avant de retomber à 0,6%. Ce qui brosse un tableau plus sombre de la situation concernant le pic de croissance, le pic des profits et le pic des politiques accommodantes mentionnés plus haut.

Ce concept de « pic » mérite quelques explications. Les faits nous montrent que les taux de croissance économique et des bénéfices, ainsi que l’intensité des politiques de soutien — monétaires, en particulier — ont atteint leur maximum et vont désormais commencer leur ralentissement. Cela pourrait apparaître comme un signal négatif, mais nous ne le pensons pas. Nous ne remettons pas en cause que nous avons atteint un pic au regard d’une accélération des taux de croissance de l’économie. Le FMI estime ainsi le taux de croissance mondiale à 6 % en 2021 ; à 5 % pour les économies développées, et une croissance moindre l’année suivante, de 4,4 % et 3,6 % respectivement. Cependant, les valeurs exceptionnelles de cette année sont le résultat d’un effet de base, puisqu’elles font suite à une contraction économique spectaculaire l’année d’avant (de respectivement -3,3 % et -4,7 % pour l’économie mondiale et celle des pays développés). La croissance de l’année prochaine, qui bénéficiera des gains de cette année, sera forcément moindre, mais l’activité économique mondiale continuera de progresser.

Au final, la croissance de l’année prochaine restera un signal positif, même si elle n’est pas aussi élevée que cette année. Et cela devrait profiter aux marchés boursiers, en particulier européens, et affecter négativement les marchés obligataires. Le facteur clé de ces évolutions sera l’ajustement à ce pic de croissance des politiques monétaires, et donc des injections de liquidité de la part des banques centrales.

Conclusion
Au vu du redressement et du dynamisme des économies, nous confirmons notre préférence pour les actifs risqués dans nos portefeuilles. Nous continuons cependant à détenir également une palette d’actifs refuge permettant de d’offrir une certaine protection aux risques, en particulier le risque action ; par exemple, de l’or et d’autres solutions défensives comme les hedge funds à faible volatilité.

Conformément à la réglementation en vigueur, nous informons le lecteur que ce document est qualifié de document à caractère promotionnel. CA25/S1/21 Sauf si spécifié, tous les chiffres et statistiques présents dans ce rapport proviennent de Bloomberg et Datastream le 06/09/2021

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Clémentine Gallès Chef Economiste et Stratégiste Société Générale Private Banking