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Focus Stratégie - Élections en Allemagne : ca sera compliqué de lever le frein !

➢ Vers une nouvelle grande coalition menée par la CDU-CSU.
De nouvelles élections législatives se dérouleront en Allemagne le 23 février, après la perte d’un vote de confiance de la coalition actuelle menée par Olaf Scholz (SPD). Le parti conservateur CDU-CSU - et son leader Friedrich Merz - en sortirait vainqueur et formerait une coalition, soit avec les sociaux-démocrates du SPD soit avec Les Verts. Compte tenu de la fragmentation du Parlement, une large alliance tripartite avec ces trois formations pourrait être nécessaire. La récente progression du parti d’extrême-droite AfD dans les sondages ne suffirait pas pour lui accorder une place dans la nouvelle coalition, mais lui ferait gagner du poids dans l’opposition.
 
➢ Un compromis difficile.
Trouver un accord de gouvernement ne sera pas une tâche aisée, entre les baisses de dépenses, de protection sociale et d’impôts promises par la CDU-CSU et les hausses d’impôts sur les hautsrevenus du SPD ou des Verts. Le résultat pourrait ainsi n’inclure que des mesures modérées (quelques baisses d’impôts, une hausse progressive du salaire minimum et une baisse limitée des dépenses publiques).
 
➢ Un modèle économique en panne sèche.
L’économie allemande est à l’arrêt depuis le Covid. Le modèle économique a été ébranlé par une accumulation de facteurs : 1) le Covid, 2) la crise énergétique à la suite de la Guerre en Ukraine, 3) la baisse de la demande adressée aux entreprises allemandes (ralentissement chinois et transition énergétique) et 4) la concurrence accrue en provenance de Chine. Les possibles droits de douanes américains et un désengagement militaire des Etats-Unis alourdiraient le constat.
 
➢ L’enjeu du frein à l’endettement. 

Le nouveau gouvernement aura comme question centrale la potentielle remise en cause des règles budgétaires contraignantes, ie. le « frein à l’endettement », ayant contenu toute progression des finances publiques. Un desserrement permettrait d’accompagner une relance de la demande et de revitaliser le modèle économique. Pour autant, un accord entre les partis de la future coalition ne sera pas simple à trouver. En outre, une telle réforme nécessite une majorité des deux-tiers au Parlement, ce qui n’est pas assuré dans la mesure où de nombreux partis d’opposition y sont opposés. Les débats pourraient durer.
 
➢ Vers un changement de braquet en termes de politiques économiques ?
Au-delà des difficultés de court terme pour trouver un accord, un changement de politique budgétaire pourrait redonner de l’élan à la première économie de la zone euro. Le besoin d’investissements apparaît significatif pour accompagner les transitions : d’innovation, de défense et d’infrastructures publiques. Une tonalité plus accommodante à terme aurait un impact positif sur l’économie du pays et pourrait permettre une diffusion des performances des grandes capitalisations à l’ensemble du marché actions.

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