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Flash Update - La lumière au bout du tunnel

L’annonce d’hier constitue de toute évidence une nouvelle encourageante compte tenu du degré élevé d’efficacité. Les essais ont été menés auprès de 43 500 participants, dont 94 ont contracté le virus de la COVID-19. Dans cette cohorte, la répartition entre les patients qui avaient reçu deux doses de vaccin et ceux qui s’étaient vus administrer le placebo a indiqué que le vaccin était efficace à plus de 90%. Bien évidemment, l’essai clinique va se poursuivre, et l’analyse finale sera réalisée une fois que 164 cas confirmés auront été identifiés parmi les participants. A ce stade, il est vraisemblable que les partenaires demanderont une « autorisation d’utilisation d’urgence » aux Etats-Unis et en Europe avant fin novembre.

Cela ne signifie pas pour autant que le vaccin sera largement disponible prochainement. Pfizer et BioNTech prévoient de produire 50 millions de doses d’ici à la fin de l’année et 1,3 milliard de doses d’ici à fin 2021. Les gouvernements pourraient donc bien être contraints de maintenir leurs mesures de confinement tout au long de l’hiver dans l’hémisphère nord, la vaccination des professionnels de santé et de la frange la plus vulnérable de la population ne pouvant s’accélérer que très progressivement. Par ailleurs, le vaccin doit être réfrigéré à des températures ultra-basses, ce qui ne fait qu’accroître la complexité logistique pour les chaînes de distribution.

Les marchés ont réagi presque instantanément aux annonces d’hier. Les indices boursiers se sont inscrits en très forte hausse, en particulier en Europe où l’indice MSCI EMU a augmenté de 5,4%. En filigrane de cette évolution, l’attention s’est détournée des actions qui ont tiré le marché cette année (comme les entreprises de méga-capitalisation des secteurs des technologies et de l’internet) pour se porter sur les « retardataires » (comme les compagnies aériennes et les valeurs financières). L’indice MSCI US (dominé par les valeurs technologiques) n’a ainsi progressé que de 0,8%. Dans la mesure où les investisseurs intègrent un retour à une croissance plus soutenue, les prix pétroliers ont bondi de 7,5% tandis que les obligations à long terme, sensibles à l’inflation, ont subi des pressions à la vente. Le rendement des obligations du Trésor à 10 ans a grimpé de 10,5 points de base hier pour s’établir à son plus haut niveau depuis mars.

Conclusion. Le GIC estime que l’activité économique restera atone dans les prochains mois, en particulier en Europe, mais reconnaît que les perspectives à plus long terme se sont considérablement améliorées. Les obligations d’Etat aux Etats-Unis et en Europe pourraient ainsi subir des pressions vendeuses, alors que l’amélioration des perspectives devrait impliquer une remontée de l’inflation et une hausse des rendements obligataires. Par conséquent, le GIC a décidé de réduire les allocations à Fortement Sous-pondérer. Les marchés actions retardataires (comme les Bourses européennes, qui sont moins exposées aux leaders des technologies et de l’internet qu’aux Etats-Unis) devraient commencer à rattraper leur retard après une période prolongée de sous-performance. Le GIC a ainsi décidé de revenir à une positionNeutre vis-à-vis des marchés actions européens au sein des portefeuilles, ce qui porte l’allocation globale en actions à légèrement Surpondérée.

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Responsable de la Stratégie d’Investissement Société Générale Private Banking