Vous ne regarderez plus votre prochaine carte postale de la même façon !
Un court texte qui en dit beaucoup plus qu’il n’y paraît
La carte postale, par son format relativement normé, impose une contrainte de taille à son rédacteur qui se doit de sélectionner ce qu’il veut partager avec son correspondant. Cette contrainte dans le choix d’informations que l'on souhaite transmettre rappelle cruellement la surcharge cognitive, à propos de laquelle beaucoup de chercheurs en finance comportementale ont pu écrire : le temps est désormais devenu une denrée beaucoup plus rare que ne l’est l’information. Il est devenu nécessaire de choisir en permanence les informations que l’on souhaite retenir… et cela s’applique aussi lors des décisions financières.
S’il est évident que notre cerveau offre bien davantage de possibilités qu’une simple carte postale, il n’en résulte pas moins que nous nous devons de hiérarchiser l’information et de n’en retenir qu’une partie. Ce trop-plein d’informations nous amène à établir, consciemment ou non, une forme de priorisation, souvent sur des critères peu objectifs. A titre d’exemple, en tapant sur Google les mots « carte postale », près de 15 millions de résultats ressortent (130 millions en anglais). En affinant sur les « cartes postales anciennes », on réduit drastiquement mais … il reste plus de 2 millions de résultats en français ! L’abondance de l’information nécessite donc de choisir les liens que l’on désire consulter. Et une fois un article sélectionné, rares sont ceux qui décident de cliquer sur un lien inséré dans la page (pourtant choisie !) pour accéder à davantage d'informations…
Cette surcharge d’informations et la nécessité de les sélectionner nous donnent matière à réfléchir sur la façon dont nous trouvons et mémorisons l’information que nous jugeons clé pour la gestion de nos finances personnelles…
Une image qui n’est pas anodine
Pour rester sur le thème de la correspondance estivale, le choix de la photo sur la carte nous en dit également long sur l’importance du contexte. Dans l’une de ses publications de 2017*, le régulateur anglais (la Financial Conduct Authority), utilise l’exemple d’un dessin de château pour illustrer le fait qu’une même image (et donc information) sera interprétée différemment selon les personnes et / ou les situations :
- Au dos d’une carte postale : ce sera probablement un lieu visité durant un séjour
- Dans une galerie d’art : c’est sans doute une œuvre d’art
- Sur le bord de la route : probablement que l’image est un pictogramme destiné à informer
On le voit, une image ne véhicule pas le même message selon le contexte dans lequel elle s’inscrit.
Pour conclure...
Cette lecture approfondie du format carte postale nous montre donc qu’au même titre que toute information, celles que nous utilisons pour nos décisions financières doivent être manipulées avec prudence. Il conviendrait probablement de :
- Sélectionner ses sources d’information sur des critères les plus objectifs possibles : la véracité probable, l’impartialité présumée, la fraîcheur, ... ;
- Considérer toutes les informations de façon égale, en refusant de les prioriser (et à défaut, les hiérarchiser de façon objective) ;
- Contextualiser l’information reçue pour mieux l’utiliser.
Les enseignements de cette contribution tiendraient sur une simple carte postale… mais vous recevrez probablement du courrier plus amusant cet été !
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