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Weekly Update - Les banques centrales toujours dans le camp d’une inflation transitoire 01/10/2021

Les banques centrales de la zone euro et des Etats-Unis conformes aux attentes
Le début du mois a été marqué par les réunions de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne (BCE), la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque d’Angleterre (BoE). Comme attendu, la BCE a maintenu ses taux directeurs inchangés. Elle a aussi maintenu le rythme d’achats de titres et a annoncé que « en l’état actuel des choses », l'arrêt
des achats nets liées à la pandémie aurait lieu comme prévu en mars 2022. Côté Etats-Unis, comme prévu aussi, la Fed n’a pas modifié son taux directeur et a annoncé le début de la réduction du programme d’achats d’actifs. Plus spécifiquement, elle réduira ses achats nets de titres de 15 mds de dollars par mois à partir de novembre (10 mds de Treasuries et 5 mds de MBS) ce qui amènera la stabilisation de son bilan au mois de juin 2022. Par contre, la BoE a surpris les marchés en gardant son taux de référence à 0.1% alors que le consensus du marché prévoyait une hausse de 15 points de base. Elle a aussi maintenu inchangé son programme d’achats d’actifs.

Les banques centrales continuent à défendre la thèse d’inflation transitoire
Ces décisions étaient très attendues dans un contexte où, dans ces 3 régions, l’inflation continue à être au-dessus de la cible des banques centrales et devrait rester élevée au cours des prochains mois. Lors de sa conférence de presse, Christine Lagarde a soutenu que l’inflation en zone euro reflète des facteurs transitoires, à savoir, la hausse des prix de l’énergie, la hausse de la fiscalité dans certains pays et l’inéquation entre l’offre et la demande liée à la réouverture, de l’économie. Par ailleurs, elle souligne que les conditions pour un début des hausses des taux (l’inflation atteint 2 % à un horizon deux ans et reste à ce niveau dans le long terme dans les projections de la BCE, inflation sous-jacente compatible avec une inflation totale à 2% sur le moyen terme) ne seraient pas réunies en 2022. Jerome Powell, de manière similaire, a insisté aussi sur le caractère transitoire de l’inflation, s’attendant à ce que celle-ci retourne vers la cible courant 2022. J. Powell a par ailleurs souligné que la réduction des achats d’actifs était à décorréler du cycle de hausse des taux, laissant attendre une vraie récupération du marché du travail américain pour l’amorcer.

Des marchés financiers qui questionnent l’aspect transitoire de l’inflation
Les affirmations de Mme Lagarde et Mr Powell interviennent dans un contexte où les marchés financiers commencent à anticiper que les pressions inflationnistes pourraient être plus durables qu’attendues par les banques centrales, ce qui les obligeraient à augmenter les taux plus tôt et vite que prévu. Ainsi, les marchés anticipent dorénavant deux hausses des taux de la Fed en 2022 et 4 hausses de taux en 2023. Côté BCE, les déclarations de Mme. Lagarde et autres
membres de la BCE ont finalement permis une baisse des anticipations de hausse de taux après un ajustement visible fin octobre.

Conclusion
Dans un environnement où l’inflation restera élevée les mois à venir avec des risques de surprises à la hausse, le marché des taux restera volatile. Le caractère très prudent des banques centrales continuera d’être favorable aux actions et obligations d’entreprises.

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Clémentine Gallès Chef Economiste et Stratégiste Société Générale Private Banking